Alors qu’il ne saurait être question de rétablir la peine de mort pour les pires criminels, tels ceux notamment qui ont pu assassiner des enfants, la France s’apprête à mettre à mort une personne, simplement parce qu’elle est handicapée, sans qu’elle ait pu exprimer son avis.
En effet, l’arrêt des soins prodigués à Vincent Lambert a été fixé à la date du 20 mai (soit dans une semaine !). L’avocat des parents, Me Jérôme Triomphe, a annoncé plusieurs recours, mais rien ne nous dit que ceux-ci aboutiront : « Si cette décision était exécutée, écrivent Jérôme Triomphe et son collègue Me Jean Paillot dans un communiqué, Vincent Lambert mourrait en quelques jours, entouré probablement de forces de l’ordre en nombre, et le docteur Sanchez pourrait remettre à Viviane Lambert un fils mort pour la fête des mères le 26 mai prochain ».