Le projet semble intéressant. Il n’en reste pas moins qu’en France des pans entiers de notre territoire sont sous le contrôle de la racaille allogène. Les quelques chiffres disponibles tendent à prouver que la méthode est efficace. Néanmoins les mesures préventives mises en place par les forces de l’ordre suite à l’analyse des données, pourraient simplement déplacer la criminalité aux endroits où la police n’anticipera pas les délits. Il faut attaquer le problème à la racine, c’est à dire l’immigration. Sinon les innovations mises en place pour assurer la sécurité des Français resteront des pansements sur une jambe de bois.
Les gendarmes du SCRC analysent les faits criminels connus des années passées et tentent de savoir précisément où, à quelle heure, et dans quelles circonstances ils risquent de se renouveler dans les prochains mois.
Par exemple, les cambriolages. « Nous construisons un modèle basé sur les infractions constatées entre 2008 et 2013. S’il est validé et se vérifie sur les faits de 2014, nous le projetons sur l’année 2015 », détaille Patrick Perrot.
Une échelle de risques est alors définie et les informations recueillies sont transmises aux gendarmes sur le terrain pour qu’ils augmentent l’intensité des patrouilles, par exemple, dans un secteur défini où les vols par effraction seraient susceptibles d’augmenter au cours des prochaines semaines.
Une marge d’erreur estimée entre 5 et 7 %
La marge d’erreur de cette méthode est estimée entre 5 et 7 %. « Seuls les délits et les infractions en quantité suffisante sont exploitables », poursuit le gendarme. Les homicides ne sont donc pas étudiés. Mais les vols, les agressions sexuelles et les viols, les cambriolages ou encore les trafics de stupéfiants sont ciblés. Avec déjà des applications directes. « En février 2015, nous avons prédit une augmentation des vols dans les locaux de commerce. Nous avons accentué nos patrouilles en deuxième partie de nuit, de 2h à 6h du matin aux abords des commerces »
A titre d’exemple, les analystes ont aussi mis en lumière le lien entre les cambriolages et les trafics de stupéfiants. Selon eux, 65 % de ces faits au niveau national sont liés. Autrement dit, en s’attaquant prioritairement aux vols par effraction, les autorités peuvent, par ricochet, interpeller des dealers, dont les agents de voie publique peinent à approcher à cause de l’emprise qu’ils peuvent avoir dans leurs quartiers.
Cette méthode, dite de lissage exponentiel, n’est ni plus ni moins celle qui est utilisée en France dans les secteurs du marketing et de la grande distribution. « Nous n’en sommes qu’au début », avance Patrick Perrot. A la différence des Etats-Unis, où les policiers reçoivent directement sur le tableau de bord de leurs voitures de patrouilles les indications de prédictions, ces nouvelles données ne sont transmises qu’aux chefs de service. A eux ensuite d’adapter leurs moyens et d’exploiter au mieux ces renseignements criminels dans leurs zones.
Source : 20minutes.fr