L’idéologie du genre revient à grands pas en ce début septembre. Les organisateurs du 1er Congrès des études de genre en France doivent se réjouir de la désignation de Najat Vallaud-Belkacem à la tête du ministère de l’Education nationale. Car, oui, du 3 au 5 septembre 2014, l’ Ecole Normale Supérieure de Lyon accueille le 1er congrès dédié aux études de genre en France.
Le site de l’événement subversif annonce la couleur :
« À l’heure où la pertinence et la légitimité scientifiques des études de genre sont enfin reconnues en France, l’Institut du Genre CNRS/Universités organise le premier Congrès dans ce domaine à l’échelon national. Il permettra de faire la démonstration de l’importance scientifique, de la vitalité et de la diversité des études de genre en France et dans le monde francophone, en dressant le tableau le plus complet possible des recherches menées actuellement dans ce domaine. »
Les organisateurs attendent près de 300 intervenants répartis en 54 ateliers, organisés en 12 thématiques, avec notamment :
– Genre et médias
– Politique, Care, Justice
– Genre et éducation
– Sexualités, Hétéronormativités et LGBT
– Genre, Famille, Parenté
Parmi les intitulés des différents ateliers :
– Quand le genre permet une relecture des nationalismes israéliens et palestiniens
– Le genre de la construction européenne
– Le religieux est-il un genre en soi ?
– Pratiques genrées et violence entre pairs
– Les paradigmes du féminisme japonais contemporain
– Genre et danse
– Des usages de la lutte contre la violence « de genre » dans le contexte de la mondialisation neolibérale
– Des maladies genrées à une épistémologie du genre de la santé mentale
– Genre et séries TV
Outre l’École nationale supérieure de Lyon déjà citée plus haut, l’Institut d’études politiques de Lyon et la mairie du 3ème arrondissement de Lyon participent à l’hébergement de ce rendez-vous des idéologues de la théorie du genre.
Parmi les organisateurs, l’Institut des sciences humaines et sociales du CNRS ainsi que l’Institut du genre, qui a pour mission :
– « de contribuer à la reconnaissance scientifique et à l’extension géographique de ces recherches en France ;
– de donner, à la faveur de diverses actions de soutien, une visibilité internationale aux recherches menées en français dans ce domaine ;
– de favoriser l’émergence de nouvelles formes de collaboration scientifique, y compris avec des partenaires étrangers ;
– d’encourager les recherches interdisciplinaires ou transversales à périmètres multiples, à l’intérieur des Sciences Humaines et Sociales mais aussi entre les Sciences Humaines et Sociales et les autres domaines scientifiques. »