« Il y en a même qui viennent déféquer dessus »
Par un mesquin esprit de vengeance, la République a toujours refusé que le Maréchal Pétain, héros et vainqueur de Verdun, fût enterré avec ses soldats, à l’ossuaire de Douaumont.
Elle a placé arbitrairement sa tombe sur l’île d’Yeu, sans qu’elle bénéficie de la moindre protection ou surveillance, dans un cimetière sans vraies barrières…
Résultat : elle a été des centaines de fois profanée, dans l’indifférence médiatique et judiciaire la plus honteuse, souvent par des jeunes Français à qui médias et Education « nationale » ont gavé le cerveau de haine et de mensonges…
La police est capable de faire des recherches d’ADN pour une banderole « homophobe » par exemple, mais pour une profanation de cette tombe, non. Imaginez que ce soit n’importe quelle autre tombe… Ou, une fois seulement, la tombe d’une célébrité conforme à l’idéologie du moment… Quel vacarme médiatique, quelle mobilisation policière ce serait !
Ces faits concernant la tombe du Maréchal Pétain sont révélateurs de la nature du régime et de son fonctionnement.
On ne peut que finir par penser que ce dernier jouit, dans sa profonde perversion, de cette situation.
Note : ceux qui n’ont été formés que par l’Education nationale et la télévision doivent lire La désinformation autour du régime de Vichy, par Bernard Legoux. |
Un reportage écœurant lève partiellement le voile, dans lequel un profanateur fier de lui se confie à la rédaction gauchiste (comment se connaissent-ils) de France-info (et annonce qu’il va recommencer) :
« Ce soir d’été 2016, après avoir « sifflé quelques bières avec les potes », Francis a enfourché son vélo, pédalé jusqu’au cimetière de l’île d’Yeu (Vendée) et escaladé la grille d’entrée. Une fois à l’intérieur, il a allumé la lampe de son portable et marché d’allée en allée. « On avançait tout doucement, raconte à franceinfo ce Parisien de 32 ans. On éclairait les tombes pour trouver celle du maréchal Pétain. » Dix minutes plus tard, la voilà, enfin. « On s’est mis devant, on a ouvert nos braguettes et on a pissé dessus. A gauche, à droite, devant, partout ! »
« Comme Pétain n’est plus de ce monde, c’est notre manière de lui dire ce qu’on pense de son rôle pendant la Seconde Guerre mondiale. » […]
Une fois la vessie vidée, Francis a remonté son pantalon et filé sous la couette. « Pour plaisanter, avec les gars, on imaginait les policiers sonner à notre porte le lendemain matin, rigole-t-il aujourd’hui. En fait, on n’en a jamais entendu parler, on a continué notre séjour comme si de rien n’était. » […]A part ces quelques détails, c’est une pierre tombale comme les autres, quoiqu’un peu plus grande. Autour d’elle, aucune protection particulière. Pourtant, la tombe de l’ancien militaire est de loin la plus visitée du cimetière… et c’est rarement pour y déposer des fleurs. « Les jours de commémorations, comme le 8-Mai ou le 11-Novembre, sont souvent des moments propices aux dégradations », explique Antoine Martin, de l’entreprise de pompes funèbres. Il en sait quelque chose : ses locaux sont collés au cimetière. En juillet 2017, un container poubelle en feu a été jeté sur la tombe. L’an dernier, rebelote, un individu a aspergé l’endroit d’essence avant d’allumer un briquet. « Ce sont des dégradations plus ou moins graves », continue-t-il, en retirant quelques branchettes de la tombe du maréchal. Cela va du pari entre copains à l’acte politique un peu plus revendiqué, des gens qui n’aiment pas Pétain et qui le disent ». « Le pire, c’est l’été. Quand je fais ma ronde le matin, je retrouve de tout. Des canettes de bière, des préservatifs… Il y en a même qui viennent déféquer dessus. Ça part dans tous les sens. »
Dégrader une tombe peut pourtant se payer cher. L’article 225-17 du Code pénal punit d’un an de prison et de 15 000 euros d’amende « la violation ou la profanation, par quelque moyen que ce soit, de tombeaux, de sépultures, d’urnes cinéraires ou de monuments édifiés à la mémoire des morts ». Sollicité par franceinfo, maître Thierry Vallat va même plus loin : « Le simple fait d’uriner sur une tombe est une violation, rappelle l’avocat. Qu’il s’agisse de celle du maréchal Pétain ou de quelqu’un d’autre ne change strictement rien. »
Encore faut-il réussir à retrouver les auteurs. « C’est sûr que c’est très, très compliqué, reconnaît Carine Halley, la procureure de la République des Sables-d’Olonne. Il y a peu d’indices à chaque fois, ce n’est jamais signé. Il faudrait faire des prélèvements ADN mais on n’en est pas là. » Elle reçoit en moyenne une à deux plaintes par an pour la tombe de Pétain. « La dernière remonte au 11 novembre dernier. La croix venait d’être arrachée et les mots ‘A mon père’ avaient été tagués sur la pierre tombale », explique-t-elle à franceinfo. Mais, comme à chaque fois, l’enquête n’aboutira pas. » […]
Aujourd’hui, l’île d’Yeu n’a pas les moyens de mettre un policier municipal devant la tombe 24 heures sur 24, ni d’installer des caméras de vidéosurveillance. Pour limiter les débordements, le cimetière est fermé la nuit pendant l’été. Les riverains des rues Clémenceau et Jean-Yole peuvent tout à fait signaler d’éventuels comportements suspects. « En juillet-août, les gens sautent par-dessus la grille, elle n’est pas infranchissable« , fait remarquer Aurélie, qui voit tout depuis sa fenêtre. Sur l’île, tout le monde sait bien que les actes de vandalisme sont l’œuvre de « gens de l’extérieur. » « On est 5 000 ici à l’année, lâche un retraité, casquette vissée sur un crâne dégarni. Si quelqu’un de chez nous s’amusait à faire ça, ça se saurait ! » […]
Francis aussi a prévu de retourner sur l’île, en août, et avec les mêmes copains qu’il y a trois ans. « J’y vais pour continuer ma contribution politique. Mais cette fois, je ne m’interdis pas de faire la grosse commission. » »
Vivement la révolution nationaliste !