C’est à la fois effarant, cocasse et révélateur de la nouvelle morale portée par l’idéologie dominante.
Dans le milieu du Black Metal, il y a actuellement une polémique autour de la tournée d’un groupe finlandais ouvertement sataniste, nommé Horna.
Sa tournée mondiale est compromise car un magazine spécialisé a fait un article évoquant les liens sulfureux de certains de ses membres (des textes pro-blancs notamment) et une proximité avec un autre groupe (Peste noire) lui aussi sulfureux.
Quelques heures après l’article dénonçant le groupe, plusieurs étapes de la tournée étaient annulées.
L’établissement new-yorkais où devait se produire un concert communiquait : « […] Nous croyons en l’expression musicale et artistique et, parfois, nous organisons des émissions délirantes, mais nous ne soutenons jamais sciemment et ne donnons jamais la parole à la haine, au racisme ou à quelque chose du genre. […] »
Bref, vous pouvez glorifier Satan, banaliser et diffuser le satanisme : pas de problème. Par contre, un soupçon de « racisme » imaginé ou réel, et là c’est l’horreur.