Une fois de plus, la démocratie contemporaine montre ses limites. Électoralisme, mensonges, manipulations de l’opinion publique, communication (propagande) sont notre pain quotidien. Non seulement les usagers n’ont pas gagné sur le prix des péages, mais le coût de com’ de Macron/Royal pourrait coûter 500 millions d’euros aux Français.
C’est un accord que l’ancienne ministre de l’Environnement de François Hollande s’était bien gardée de révéler. Dans une enquête réalisée pour le JT de 20h, France 2 nous apprend l’existence d’un document fixant les termes d’un arrangement entre Ségolène Royal et les sociétés d’autoroutes.
Des hausses des tarifs pour éponger un gel provisoire
Signé en avril 2015, il accorde le droit à ces dites entreprises d’augmenter leurs tarifs aux péages chaque année entre 2019 et 2022, en échange d’un gel des prix en 2015. Un document que le gouvernement précédent avait tenu secret, désireux de présenter ce gel provisoire comme un succès.
C’était sans compter sur les conditions sans lesquelles ces sociétés n’auraient pas accepté telle mesure : en plus des hausses des prix successives accordées, celles-ci ont pu bénéficier d’une stabilité fiscale et d’une clause pour allonger la durée des concessions. Une manière également de faciliter l’investissement des sociétés d’autoroute, qui s’élèverait ainsi à 3,2 milliards d’euros de travaux sur dix ans.
500 millions à la charge des automobilistes
Selon France 2, qui se base sur un rapport de l’Arafer (Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières), cet accord entraînerait un surcoût potentiel de 500 millions d’euros à la charge des automobilistes. Une estimation contestée par les sociétés d’autoroute. Interrogée par la chaîne publique, Ségolène Royal a quant à elle déclaré qu’elle était contre cet accord et qu’elle ne l’avait pas signé. Pourtant, comme le souligne France 2, c’est bien sa signature qui apparaît en bas du document.
Source : VA
Il y avait Asselineau, UPR, qui voulait, entre autres, renationaliser les autoroutes… Histoire que l’argent des Français reviennent dans la caisse de l’Etat (sans passer par des investisseurs étrangers).