Après le ralliement de Nicolas Dupont-Aignan à Marine Le Pen (moyennant un poste de 1er ministre en cas de gouvernement mariniste), l’acteur Gilles Lellouche, s’est aissé allé sur le réseau twitter à un message aussi lapidaire que grossier :
Espèce de grosse merde…. https://t.co/D20bT4NFwl
— Gilles Lellouche (@GillesLellouche) 28 avril 2017
(Si le tweet n’est pas complet, c’est que le courageux Gilles Lellouche l’a désactivé)
Gilles « Grosse Merde » Lellouche touche un million d’euros par film, dont la moitié en argent public
Lu sur E&R :
« Cet incident de campagne est symbolique à plus d’un titre. Gilles Lellouche, acteur sans talent particulier sauvé par son appartenance communautaire, sort de sa sphère culturelle pour insulter un élu de la République, qui est par ailleurs le député le mieux élu de France.
On résume donc : un acteur élu par sa seule communauté, qui lui permet de travailler dans un cinéma français communautarisé au point de faire régner un ordre idéologique très particulier parmi tous les professionnels du cinéma, se permet, du haut de sa fonction sans légitimité aucune, d’insulter un représentant de l’État français.
Passons sur l’argument de « grosse merde » qui n’a aucun sens, ni politique ni idéologique, et qui a souvent été utilisé par les dessinateurs-système de Charlie Hebdo à l’encontre de Marine Le Pen et de ses électeurs. À travers ces mots, Gilles Grosse Merde Lellouche exprime tout son mépris pour l’Autre, la Démocratie, ainsi que la liberté d’expression de Nicolas Dupont-Aignan, qui lui n’a insulté personne. Par ces deux mots malheureux, qui vont lui revenir dans la figure, Gilles Grosse Merde Lellouche vient de mettre un terme à sa carrière. Car le petit Français qui venait voir ses films et qui payait cher pour cela, ne viendra plus.
Gilles Grosse Merde Lellouche ne sera donc bientôt plus bankable. Comme l’est devenu Patrick Bruel, qui a mis à profit sa popularité (très fabriquée par les médias) pour transmettre les messages de l’oligarchie au peuple de France. Il a ainsi, depuis que les micros lui sont ouverts, constamment lutté contre le camp national, mais sans jamais tomber dans l’insulte, ce qu’a fait le très inexpérimenté Lellouche. Le déchaînement qui va suivre sur les réseaux sociaux sera d’autant plus violent que Gilles Grosse Merde Lellouche se sent protégé par son bouclier communautaire. Mais c’est un bouclier qui fonctionnait dans l’Ancien Monde, pour reprendre l’expression de Dieudonné : dans le Nouveau Monde des médias horizontaux, l’ancienne protection automatique de tous ces agents culturels ne tient plus.
Gilles Grosse Merde Lellouche va donc passer non seulement un sale quart d’heure, ce que nous ne lui souhaitons pas, mais il a déclenché une tempête qui ne s’arrêtera jamais, car il a désormais les Français contre lui. À l’image de Patrick Liste Noire Cohen, qui portera à vie son boulet électronique, et qui devra pour cela quitter le service public – son transfert vers la très communautaire Europe 1 est en cours –, Gilles Grosse Merde portera le poids de sa faute originelle. Certes, cet homme au talent ténu et à l’intelligence limitée avait déjà fait la preuve que sa véritable fonction n’était pas de jouer mais de faire le commissaire politique dans le monde du cinéma, qui n’arrive pas à réduire un reliquat de populisme.
C’est pour cela que le cinéma français n’est plus populaire (15% de remplissage des salles en moyenne), et à ce titre, on ne devrait plus dire cinéma français mais cinéma oligarchique. Gilles Grosse Merde avait ainsi, lors de la promotion du biopic sur Albert Spaggiari, l’homme du casse de Nice, joué au propagandiste antifasciste sur tous les plateaux télé. C’était en avril 2008, il y a 9 ans exactement, et Gilles Grosse Merde faisait la tournée des médias complaisants avec son comparse Jean-Paul Rouve, à qui il expliquait ce qu’il fallait penser de ce héros « raciste et colonialiste ». Gilles Grosse Merde avait révélé là sa vraie fonction. En d’autres temps, Ronald Reagan, acteur sans grande envergure, espionnait ses confrères à Hollywood pour y dénicher les communistes, c’est-à-dire les malpensants de l’époque. Il finira président des États-Unis. Gilles Grosse Merde, lui, finira hué partout où il passera, pour avoir insulté, à travers un de ses vrais élus, le peuple de France. »