Pour ce livre qui vient de sortir, Adrien Abauzit, avocat, s’est plongé dans cette affaire extrêmement médiatique et aux conséquences très graves.
« Bien qu’elle structure leur inconscient collectif, les Français ne savent rien du fond de l’affaire Dreyfus » écrit-il justement. Une affaire lamentable, mais pas pour les raisons que l’on croit…
Ci-dessous une présentation en video par un lecteur, puis la présentation écrite par l’éditeur.
L’affaire Dreyfus entre farces et grosses ficelles. Éditions Altitude, 2018. 360 p., 22 euros. En vente ici.
L’auteur dédicacera son livre ce samedi 14 septembre de 15h à 18h à Paris, à la Librairie française.
4e de couverture :
« Bien qu’elle structure leur inconscient collectif, les Français ne savent rien du fond de l’affaire Dreyfus et en particulier de sa dimension formidablement comique.
Comique, l’Affaire ?
Le profane refusera sans doute de le croire. Pourtant, c’est la conclusion inéluctable à laquelle fait aboutir l’examen des éléments du dossier, au terme duquel apparaît un nombre sidérant de farces extraordinaires.
Mensonges éhontés, documents truqués, pièces falsifiées, faux et usage de faux, témoins achetés, magistrats corrompus, militaires retournés, journalistes menteurs, enquêtes « bidonnées », mises en scène grossières, ministres en service commandé, gouvernements aux ordres de l’Antifrance et collusions inavouables : tout, absolument tout, est trucage du côté dreyfusard.
S’il est vrai qu’Alfred Dreyfus n’aurait pas dû être condamné en 1894, notamment en raison de vice de forme, et qu’il n’était pas à proprement parler un traître, il reste coupable de fautes extrêmement graves justifiant sa condamnation devant le Conseil de guerre de Rennes en 1899.
Alfred Dreyfus cependant, ne doit pas trop retenir notre attention, car la véritable Affaire, celle avec un grand A, est l’affaire Picquart-Esterhazy. Tout porte à croire en effet que ces deux personnages, présentés comme ennemis par l’histoire officielle, étaient, en réalité, des complice au service du Syndicat.
L’affaire Picquart-Esterhazy n’est pas une affaire judiciaire, mais une lutte d’influence sans merci, opposant le camp de la France à celui de la Révolution, dans laquelle le tragique et le bouffon se disputent la première place.
L’enjeu majeur de l’Affaire n’est pas la libération d’Alfred Dreyfus, mais l’épuration de l’armée et du service de renseignement ; processus destructeur qui conduit fatalement à une catastrophe, à l’origine des hécatombes de 1914 : la nomination du général Joffre à la tête des armées françaises. »