L’Etat israélien, présenté parfois en Occident comme un modèle économico-militaire, ne survit que grâce au soutien financier, diplomatique et militaire de ses alliés (ou plutôt de ses obligés).
On apprend ainsi ces jours-ci que l’aide énorme octroyée par les Etats-Unis, aux dépends de ses contribuables, va encore augmenter.
« Le programme d’assistance, d’une ampleur sans précédent, vise à perpétuer l’«avantage qualitatif» de l’armée israélienne au Moyen-Orient. Après plusieurs mois de négociations parfois âpres, les Etats-Unis viennent de promettre à leur plus proche allié une enveloppe de 38 milliards de dollars [environ 34 milliards d’euros] d’aide militaire sur la décennie 2019-2028. […]
Ce nouveau plan, décrit par chacune des parties comme conforme à ses intérêts, consacre une légère augmentation de l’aide octroyée par l’Administration américaine à l’Etat hébreu. L’accord actuellement en vigueur, conclu sous la présidence de George W. Bush, prévoit le versement de 3,1 milliards de dollars par an jusqu’en 2018. Il a, depuis trois ans, été agrémenté de «rallonges» pour un montant total d’environ 1,8 milliard de dollars, votées par le Congrès afin de financer le développement des systèmes antimissiles «Dôme de fer», «Arrow 3» ou «Fronde de David». » (source)