« Le général Keith Alexander, qui a dirigé la NSA entre 2005 et 2013 tout en participant activement au développement des outils de surveillance de masse de l’agence, va rejoindre le conseil d’administration du géant du commerce électronique Amazon. Il faut croire que son curriculum vitae n’a pas laissé insensible la direction d’Amazon : le général Keith Alexander, ex-directeur de l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA), va en effet intégrer le conseil d’administration de l’entreprise de Jeff Bezos, selon un document publié le 9 septembre par la SEC, le gendarme boursier américain. »
Voici qui en dit long sur la politique d’Amazon – ce monstre capitalo-mondialiste qui détruit l’économie traditionnelle – en matière de respect de la vie privée…
« Nommé sous l’administration Bush, Keith Alexander a dirigé la NSA de 2005 à 2013. Une période à l’issue de laquelle l’agence spécialisée dans le renseignement électronique a dû faire face aux tonitruantes révélations d’Edward Snowden. Le lanceur d’alerte a dévoilé comment l’agence surveillait de façon systématique les citoyens américains, notamment via le programme Prism, qui permettait l’interception de communications réalisées auprès de géants américains comme Microsoft, Yahoo, Google ou Facebook.
Au sein d’Amazon, Keith Alexander assumera la codirection du comité d’audit, dont la mission est de superviser les experts qui évaluent les performances du géant du commerce électronique, et rédigent les rapports boursiers trimestriels. A en croire Amazon, il aura, entre autre, la responsabilité de «contrôler les qualifications, l’indépendance et les performances des auditeurs indépendants de l’entreprise». Sans grande surprise, cette nomination a laissé pantois Edward Snowden. «Il s’avère que « Hey, Alexa ! » est le diminutif de « Hey Alexander ! ». Oui, le Keith Alexander personnellement responsable des programmes illégaux de surveillance de masse, qui ont provoqué un scandale mondial. Et Amazon Web Services (AWS) héberge environ 6% de tous les sites Web», a ainsi réagi le lanceur d’alerte qui est toujours exilé en Russie. » (source RT France)
Ainsi l’Etat profond américain aura un pied (un de plus?) dans la première entreprise au monde, et dont l’appétit ne connait pas de limites.