Comme un avertissement du passé pour notre société apostate, qui sombre petit-à-petit dans la folie et les perversions…
Présentation historico-archéologique :
Notes et Références de cette présentation :
• Magazine National Geographic – Article avec un petit film montrant le Tell : >> Sodome et Gomorrhe du mythe à la réalité
• Extrait d’un texte de Tertullien, grand théologien de la fin du 2e siècle :
» Jette les yeux sur la Palestine, là où le fleuve du Jourdain lui sert de limite. Qu’aperçois-tu ? Désert immense ; région désolée ; plaines stériles. Cependant des cités, des peuples nombreux la couvraient autrefois ; son sol était en grand renom. Ensuite, comme Dieu est un vengeur terrible, l’impiété de ces villes attira sur elles une pluie de feu. Depuis ce jour, on ne parle plus de Sodome ni de Gomorrhe. A leur place, la cendre ; et la mer qui est voisine vit de la mort, de même que ce sol maudit. »
>> Tertullien Du Manteau (chapitre II – deuxième paragraphe)
• Texte d’Esaïe situant Tsoar en Moab (actuelle Jordanie) :
» Mon coeur crie à cause de Moab ; ses fugitifs se sont enfuis jusqu’à Tsoar, comme une génisse de 3 ans ; car on montera par la montée de Luhith avec des pleurs et on fera retentir le cri de la plaie au chemin de Horonayim »
Esaïe 15: 5
• Article scientifique du Dr Phillip J. Silvia (en anglais) :
The 37ka BP Middle Ghor Event Catastrophic Termination of a Bronze Age Civilization
La question de la datation proposée (3700 ans avant 1950 – soit env. 1750 av. J.-C.) reste toutefois ouverte. La datation au C14 pouvant éventuellement être altérée par la nature même de l’événement (source de chaleur inconnue et de forte intensité, incendie violent, contamination par les restes organiques environnants, etc.) qui peuvent reculer la date réelle de l’échantillon. Cet article très intéressant regroupe plusieurs éléments importants présentés dans la vidéo.
• Raillerie de Voltaire concernant la réalité de l’existence de Sodome et Gomorrhe :
» On demandera comment dans un désert aussi inhabitable qu’il l’est aujourd’hui, et où l’on ne trouve que quelques hordes de voleurs arabes, il pouvait y avoir cinq villes assez opulentes pour être plongées dans les délices, et même dans des plaisirs infâmes qui sont le dernier effet du raffinement de la débauche attachée à la richesse : on peut répondre que le pays alors était bien meilleur. » . » D’autres critiques diront : Comment cinq villes pouvaient-elles subsister à l’extrémité d’un lac dont l’eau n’était pas potable avant leur ruine ? » » On fait encore une autre objection. Isaïe et Jérémie disent [ Isaïe, chapitre xiii, 20 ; Jérémie, chapitre xlix, 18, et l, 40.] que Sodome et Gomorrhe ne seront jamais rebâties ; mais Étienne le géographe parle de Sodome et de Gomorrhe sur le rivage de la mer Morte. On trouve dans l’histoire des conciles des évêques de Sodome et de Segor. On peut répondre à cette critique que Dieu mit dans ces villes rebâties des habitants moins coupables : car il n’y avait point alors d’évêques in partibus. Mais quelle eau, dira-t-on, put abreuver ces nouveaux [habitants]- »
OEuvres complètes Garnier tome 17, Asphalte et Sodome ; page 438
Voltaire a juste oublié qu’avant le cataclysme qui a détruit Sodome et les autres villes, le Jourdain arrosait toute cette plaine luxuriante, et apportait aux habitants toute l’eau potable nécessaire ! Par ailleurs il y a bien eu un évêque de Sodome et Segor, mais cela désigne la région – et atteste donc qu’à l’époque la situation de Sodome était connue – et ne désigne pas la ville de Sodome qui était à l’état de ruine (voir « Les Pères de Nicée et Le Quien » – Revue des études byzantines Année 1900 4-2 pp. 87- Persee – Les Pères de Nicée et Le Quien
• Coordonnées GPS du Tall el-Hammam, à proximité de la bourgade de Ar-Rawda en Jordanie :
Longitude : 35,67426 degrés – Latitude : 31,84098 degrés