Depuis 1717, date de l’adoption de son premier modèle réglementaire, l’armée française a toujours été équipée de fusils de conception et de fabrication nationale, dont certains ont fait l’histoire et sont devenus mondialement célèbres, comme le fusil An IX des grognards de Napoléon, le modèle 1866 Chassepot, le plus moderne de son époque, le modèle 1886 dit Lebel, le premier au monde à tirer une cartouche sans fumée et symbole du poilu de la Grande Guerre ou encore le MAS 36, qui eut une si longue carrière.
Mais à présent, faute de compétiteur national en mesure de répondre aux exigences du ministère de la Défense, ce sera plus que probablement une arme d’origine étrangère, soit allemande (Heckler & Koch) soit belge (FN Herstal) soit enfin italienne (Beretta), qui semble actuellement la favorite. Le nouveau fusil devrait tout de même être fabriqué en France par Humbert, filiale de la société italienne.