Le militant communiste, cosmopolite et homosexualiste Ian Brossat, après avoir sévi à Paris qu’il a ravagé aux côtés d’Anne Hidalgo, est la tête de liste du Parti communiste « français » – fier de l’idéologie aux 150 millions de morts – lors des élections européennes.
Se prenant à la télévision un petit taquet verbal par son interlocuteur, qui lui rappelle que le PC »F » a collaboré avec les nazis, le délicat Brossat fait une descente d’organes et n’a plus qu’à jouer l’hystérique pour faire diversion.
S’oubliant, il prétend que le PC »F » a eu 75 000 fusillés pendant la guerre…
Probablement une inversion accusatoire car il n’y a pas eu plus de 5000 fusillés pendant l’Occupation (toutes tendances confondues, tandis que les communistes et leurs amis ont assassiné des dizaines et des dizaines de milliers de personnes lors de « l’Epuration »).
Honte à @DanielRiolo qui insulte la mémoire des résistants communistes et qui a manifestement récupéré des cours d’histoire dans un Kinder surprise. #GrandesGueules pic.twitter.com/qkMg577ovs
— Ian Brossat (@IanBrossat) 21 mai 2019
Revoyons donc ces deux points.
► Le Parti communiste a collaboré, comme le demandait Staline, jusqu’en mai 1941 (rupture du pacte germano-soviétique) ; ses militants s’opposaient même aux combats alors que la guerre entre la France et le Reich faisait rage, si bien qu’il a fini par être interdit ! Même Wikipedia ne le cache pas :
Le 23 août 1939, l’URSS signe le pacte germano-soviétique, un accord de non-agression et de partage de l’Europe centrale avec l’Allemagne nazie. Le Parti communiste français approuve la signature du pacte […]. Lorsque la guerre éclate, l’Union soviétique reste neutre et achève même l’invasion de la Pologne telle que prévue par le pacte.
Le gouvernement Daladier estimant que les communistes découragent l’effort de guerre, la presse communiste est interdite le 26 août 1939. Le Parti communiste (SFIC) est ensuite interdit par un décret-loi du 26 septembre 1939. […] Le secrétaire général du PCF, Maurice Thorez, mobilisé, déserte l’armée française en octobre 1939, et se réfugie en Belgique, où est reconstitué la direction du PCF, désormais clandestin.
Mais en parallèle, des militants communistes s’impliquent dans la Collaboration. En , des militants suivis de près par Jacques Duclos et Maurice Thorez demandent aux autorités allemandes l’autorisation de faire reparaître légalement L’Humanité. En dépit des promesses obtenues par les Allemands, l’autorisation n’est pas accordée. Par ailleurs, Marcel Gitton, ancien numéro trois du parti, regroupe d’anciens députés communistes du Groupe ouvrier et paysan et fonde en 1941 le Parti ouvrier et paysan français (POPF), qui milite pour la Collaboration.
En réalité, les Allemands autorisèrent la reparution de L’Humanité, tellement ce torchon était collabo, mais c’est l’Etat français qui l’empêcha au dernier moment.
Même le Monde écrit, concernant la demande des communistes aux Allemands de pouvoir faire reparaître L’Humanité interdite par le gouvernement français, alors que l’Occupation commence à peine :
« Au lendemain de la Libération, auréolé du prestige qui s’attachait à son engagement dans la Résistance et au sacrifice d’un grand nombre de ses membres, le PCF a nié avoir jamais engagé les moindres pourparlers avec l’occupant. Puis il a reconnu qu’une telle démarche avait bien eu lieu, mais il a prétendu qu’elle avait été le fait de simples militants, privés de directives dans la débâcle. C’est seulement dans les années 1980 que l’historiographie communiste officielle a admis que des négociations avaient été menées, sur consigne de la direction du parti, par des responsables de haut niveau (…) »
A propos du mythe des 75 000 communistes français fusillés, le journal de gauche La Croix rappelle :
« Pour l’État, ces fusillés étaient des communistes. Et ces derniers ne voulaient pas que l’on touche à la légende du « parti des 75 000 fusillés »… Dans les faits, les fusillés proprement dits – des personnes condamnées par un tribunal – étaient moins de 5 000, dont 860 otages, et tous n’étaient pas membres du PCF. »
Quel énorme et honteux bobard ose proférer Brossat !
Et quel toupet de dire aux autres d’ouvrir un livre d’histoire !
PS : Ian Brossat est très fier de son grand-père, Marcus Klingberg, juif de Pologne, qui travaillait pour le KGB, le célèbre service d’espionnage et de police politique soviétique. Après avoir combattu au sein de la criminelle Armée rouge (fait-il parti de ceux qui ont violé plusieurs millions de femmes, allemandes notamment ?), il fait son « alya » (émigration vers Israël) et « intègre l’Institut de recherche biologique israélien qui travaille sur les armes chimiques et bactériologiques »… Un charmant monsieur, donc.
Notes
1. | ↑ | dixit le ministre de l’Intérieur gaulliste Texier en novembre 1944 |