Chaque 8 janvier, les médias évoquent avec émotion la mort de François Mitterrand, qui présida la République de 1981 à 1995, pour le plus grand malheur de la France.
Ce vieux truand politicien était un « initié », féru d’ésotérisme ; il en parsema des symboles au long de sa carrière socialiste. Et parfois de façon fort peu discrète, avec certains projets architecturaux parisiens tels que la maçonnique Pyramide du Louvre (et ses 666 carreaux, dit-on) ou la Grande Arche de la Défense (dans l’axe de l’obélisque de la Concorde : inutile de faire un dessin)… Il y a eu des livres intéressants là-dessus.
Il avait donné le ton dès son investiture : « le 21 mai 1981, une rose à la main, François Mitterrand pénètre dans le temple de la République, le Panthéon ». La Rose est bien sûr un symbole ésotérique de premier choix, depuis l’époque des Rose-Croix particulièrement.
C’est l’occasion pour nous de mettre en avant un aspect symbolique de ses obsèques, qui n’a pas fait le bruit qu’il méritait.
Le corbillard qui transportait sa dépouille au cimetière de Jarnac arborait un très net « 666 »…
(le « chiffre de la Bête », d’après l’Apocalypse de saint Jean, chap. 13, 18)
Simple coïncidence que le service de communication n’a pas jugé gênante en dépit de la foule des caméras ? Volonté délibérée du défunt ou ses proches ? Clin d’œil de la Providence ?
En tout cas, cela nous convient, pour son cas… en lui souhaitant toutefois bien sûr d’avoir été sauvé malgré tout.
Source :
Image extraite du JT de l’époque, ci-dessous. On y dit que Mitterrand avait organisé son enterrement dans tous les détails.
PS : un lecteur nous a signalé aussi la rose accrochée sur le crucifix de sa tombe (symbole de la Rose-Croix), visible dans le même reportage :
Pour en savoir plus sur le rôle de la société Rose-Croix dans l’histoire (et en particulier l’histoire des idées), voir Le Siècle des Rose-Croix, d’Alain Pascal.
PPS : on nous dira peut-être que la rose était tout simplement l’emblème du PS. C’est vrai, depuis 1970, à l’initiative du CERES (aile gauche du PS, nid de franc-maçons sauce Grand Orient) et en particulier du franc-maçon Didier Motchane (né Motschan et utilisant le nom de plume de « Jean Dragon » (!) ). Ce dernier dira en 2010 : « Nous leur avons apporté [aux socialistes en général] “le poing et la rose”, le programme commun de gouvernement, c’est-à-dire à la fois un projet de changement social et politique, l’union de la gauche et l’esprit d’un réalisme eschatologique. [sic] »
Toutefois, un président, pour son investiture, est plutôt censé se poser en rassembleur et pas se trimbaler partout (et jusque dans la tombe) avec une partie du logo de son parti, non ? La rose était évidemment plus qu’un symbole pris au hasard et sans signification profonde. Mitterrand, comme les franc-maçons du CERES et ceux qui l’entouraient, était féru d’ésotérisme.