Depuis quelques jours, il était de bon ton de s’offusquer de l’argent emprunté par le Front National à la Russie, alors même que Marine le Pen affirmait n’avoir pas eu le choix après le refus des banques française de prêter de l’argent à son parti politique…
Personne ne voulait évidemment le croire, aucun journaliste d’investigation, aucun « décodeur » pour aller fouiller et chercher les preuves pour accabler ou dédouaner le Front National… Mais le parti l’a fait tout seul, et vient de publier les lettres de refus des banques françaises.
On n’apprend notamment que la BNP avait refusé, le 11 juillet 2013, d’accorder un prêt de 5 millions d’euros au Front National au motif que « notre politique de crédit ne nous permet pas de répondre favorablement à une telle demande en faveur d’un parti politique ».
« Amusant de constater qu’un an auparavant, le 6 août 2012, L’UMP obtenait pourtant un prêt de 55 millions d’€ en échange de la cession provisoire de son siège. Dont 15 millions venus de… la BNP.