Décidément, la République va mal ces temps-ci ! L’une de ses autorités morales les hautes vient encore d’être éclaboussée par un scandale à tiroirs !
Il y a une semaine, le très antinationaliste « Grand Rabbin » de France Gilles Bernheim était accusé de plagiat pour son livre « Quarante méditations juives ».
Il a commencé par nier avec indignation. Accusant même l’une de ses victimes, Jean-François Lyotard, d’être lui-même le plagiaire, le Grand Rabbin se présentait comme l’innocente victime : un cas d’école d’inversion accusatoire.
Puis Bernheim a du reconnaître mercredi un plagiat et un mensonge, prétendant avoir réagi «avec maladresse» quand les premières accusations.
«Les plagiats démasqués sur Internet sont avérés», a-t-il avoué dans un communiqué daté de Jérusalem, alors que le doute montait au sujet de l’originalité de l’ouvrage publié en 2011 chez Stock. Ensuite Bernheim a reconnu avoir recouru à un nègre, sur lequel il a essayé élégamment de détourner les accusations…
Pourtant, selon les informations de l’Express, on trouvait déjà deux pages plagiées dans son ouvrage Le souci des autres: au fondement de la loi juive (Calmann-Lévy), paru en 2002. C’est encore le spécialiste des plagiats Jean-Noël Darde qui a fait cette découverte. Cette fois-ci, le Grand Rabbin a emprunté des passages à l’ouvrage L’éloquence des larmes (DdB), de Jean-Loup Charvet.
Pour finir, l’hebdomadaire a enquêté sur l’agrégation de philosophie mentionnée dans les biographies de Bernheim. Et n’en a pas trouvé trace dans les archives de la Société des agrégés de l’université !
« Toutes ses biographies l’affirment pourtant, sa notice du Who’s Who également. Un ouvrage publié en 2009 par le Consistoire central, et qu’il a préfacé, le présente comme agrégé de l’université », détaille le site de l’Express, qui rappelle encore que, lorsqu’il a été décoré de la Légion d’honneur, à l’Elysée, le 3 mars 2010, « le président Sarkozy a rappelé, à deux reprises, admiratif, qu’il était agrégé de philosophie »…