Le pseudo journaliste – mais vrai militant et inquisiteur communautaire – Jean-Pierre Elkabbach recevait ces jours-ci Marine Le Pen et évoqua à un moment le professeur Faurisson, récemment décédé après une vie de persécutions. Mais sa mort n’arrête pas les calomniateurs.
Comment Elkabbach présente-t-il celui qui a enquêté toute sa vie sur la « possibilité technique des chambres à gaz homicides » ?
D’après lui, jusqu’à la fin de sa vie, le professeur « a nié l’existence des camps, pour lui Auschwitz n’a jamais existé » !
Un énorme bobard, évidemment volontaire de la part de ce journaliste expérimenté, qui essaye là de faire croire au grand public ignorant que Faurisson est un fou furieux qui nie l’existence des camps de concentration, ce qu’évidemment personne ne fait.
Marine Le Pen, évidemment au garde-à-vous devant le tribunal médiatique, ne bronche pas, et, espérant que le révisionnisme historique ne soit plus de mise en France, rejette cet encombrant bébé sur « les pays arabes ».
Tout le monde est content.
Par ailleurs, l’eurodéputé Bruno Gollnisch avait, à l’annonce de la mort de Robert Faurisson, déclaré simplement et honnêtement : « il paraît que ses positions sont abominables, affreuses, qu’elles ne reposent sur rien. Il devrait être facile de le prouver »,jugeant l’homme « persécuté ».
Une prise de position qui a irrité Marine Le Pen. « C’est par ce genre de déclarations que Bruno Gollnisch s’est marginalisé au sein du RN. Nous n’avons au mouvement aucune proximité ni aucune complaisance à l’égard de monsieur Faurisson, qui a fait du révisionnisme l’alpha et l’omega de son existence » a-t-elle indiqué.
On se permettra d’avoir d’autres idées concernant l’éviction de Bruno Gollnisch à la tête du Front national (Marine Le Pen parle de « RN » faisant un anachronisme).