Jeudi, Renaud Camus (écrivain fameux ayant connu une nouvelle célébrité pour son engagement contre le « Grand Remplacement » – formule qu’il a popularisée) passait en procès à Auch pour des propos contraires à l’idéologie au pouvoir actuellement.
Après une présentation de ce procès politique, vous pourrez lire ce qu’en raconte Renaud Camus dans son journal, c’est à la fois effrayant, ridicule et cocasse.
La présidente, digne représentante de la « justice rouge » qui terrorise la France et les Français patriotes, affirme ne pas savoir ce qu’est un « Européen de souche » ; elle ne doit pas savoir non plus ce qu’est le peuple français qu’elle est censée protéger.
Plus drôle, elle se risque à donner à Renaud Camus, spécialiste de la langue française, un cours de grammaire…
Présentation du procès (lue sur Riposte laïque) :
« Pas moins de 3 heures et demie d’audience hier au tribunal correctionnel d’Auch pour juger Renaud Camus poursuivi par La Licra, La Dilcrah et l’association SOS Racisme.
Constitution du tribunal : présidente : Cécile Delazzari, ministère public : Sterenn Hell.
Des poursuites injustifiées, des motifs triviaux. Préformatés et sans nuance au regard de la dimension historique de l’engagement de Renaud Camus et des questions qu’il pose, les motifs invoqués par les parties civiles étaient les suivants : « provocation à la haine ou à la violence en raison de l’ethnie, la nation, la race ou la religion, par parole, image ou moyen de communication au public par voie électronique », commis lors de deux discours prononcés l’un, le 21 octobre à Baix en Ardèche, discours de Baix l’autre, le 9 novembre 2017 à Colombey-Les-Deux-Églises à l’occasion de la fondation du Conseil national de la résistance européenne appel de Colombey.
Dès l’abord, la formidable distance entre la hauteur historique des propos de Renaud Camus et la banalité triviale des chefs d’accusation annonçait un débat en porte-à-faux, totalement déséquilibré entre grandeur et perspective historique d’un côté, et médiocre banalisation de l’autre.
Renaud Camus stoïque. Malgré une interminable charge accusatoire conduite sur le mode d’une traque au mot le mot, pour tenter de lui faire prononcer des paroles qui l’auraient condamné, Renaud Camus est resté stoïque, ferme sur ses convictions, assumant ses propos et ne reniant aucune de ses formules. Suivant les parties civiles et ignorant volontairement la stature de Renaud Camus, écrivain mondialement connu, à un moment pressenti pour l’Académie française, auteur de plus de 120 ouvrages ; ignorant la dimension historique de son combat, la présidente n’a jamais voulu élever le ton des débats, les cantonnant parfois à des leçons de syntaxe ou de sémantique. On peut vivement le regretter, le procès d’un homme et d’un combat de cette dimension historique aurait mérité une autre hauteur, une autre tenue. Trois mois de prison avec sursis requis à l’issue des débats.
Volonté de détruire un homme. Conformément à la stratégie revendiquée par les associations et organismes qui les commanditent, les deux avocates des parties civiles ont formulé des demandes d’argent complètement extravagantes, visant à finir de détruire cet homme. Banni par les maisons d’éditions, interdit par les médias, traqué de toutes parts, privé des revenus de son talent, Renaud Camus est un homme qu’on veut définitivement abattre. On observe là une volonté acharnée, une sorte de terrorisme par l’argent visant à faire un exemple pour faire taire tout opposant aux excès de la politique de submersion migratoire. Les promoteurs du Grand Remplacement et leurs affidés ne reculent devant aucun moyen pour réduire leurs adversaires. Démunis d’arguments autres que ceux de l’incantation, interdisant tout débat au fond, interdisant même le questionnement, ils n’ont qu’un seul moyen d’action, le terrorisme judiciaire et la ruine de leurs adversaires.
Demandes de la LICRA : 5000 € de dommages et intérêts + 2000 € de frais d’avocat. Demandes de SOS Racisme : 2 x 5000 € de dommages et intérêts + 2 x 1500 € pour les frais d’avocat. (2 instances)
Frédéric Potier témoin pour la Dilcrah venu tout exprès de Paris. Préposé à la traque des opposants aux excès de la politique de submersion migratoire, le préfet Potier avait fait le déplacement tout exprès de Paris. Refusant tout débat avec l’avocat de la défense et fermant la porte à tout contradictoire direct, il s’est une nouvelle fois cantonné dans un monologue accusatoire sans surprise et sans aucune hauteur par rapport à l’enjeu historique de ce procès. Mécanisé dans son idéologie, le préfet Potier s’est une nouvelle fois montré incapable de mesurer la portée réelle de son action. En effet, en interdisant toute parole, en interdisant tout débat, en cadenassant toute opposition, il ferme toute possibilité d’expression du mécontentement de la partie ultra-majoritaire de la population qui n’en peut plus des conséquences insupportables des excès de la politique migratoire. […] »
Le récit de Renaud Camus :
« Plieux, jeudi 28 novembre 2019, minuit. Il n’a été question que de ma haine, et de mes incitations à la haine, cette après-midi, au tribunal d’Auch — moyennant quoi toute la magistrature débordait de la sienne, en avait les visages affreusement déformés, rivalisait de véhémence pour l’exprimer.
Je m’efforçais de répondre aussi précisément que possible à toutes les questions de la présidente, mais chaque fois elle disait d’un air impatient :
« Ce n’est pas ma question ! Répondez à ma question ! Ou ne répondez pas du tout, vous avez le droit de ne pas répondre…
— Mais, Madame la Présidente…
— Vous pouvez m’appeler Madame, ça suffira… »
Exemple des questions auxquelles je ne répondais pas avec suffisamment de clarté au gré de la magistrate, comme si je fuyais mes responsabilités, celle-ci :
« Mais qu’est-ce que c’est, les Européens d’origine ? Vous pouvez nous dire exactement ce que vous entendez par là ? Moi les Européens d’origine, j’avoue, je connais pas. Il va falloir m’expliquer ».
On sentait bien qu’aucune réponse n’eût convenu, ni d’ailleurs ne convint, bien entendu. Mais comme la cour n’avait pas grand chose à se mettre sous la dent pour établir ma haine et mes incitations à la haine, elle a fini par se concentrer sur ce tweet-ci, ou ce passage d’un mes discours :
« S’il n’y a d’alternative que la soumission ou la guerre, la guerre, cent fois ».
Incitation à la violence, désir de guerre. Non, disais-je, il s’agit d’une formule conditionnelle : S’il n’y a pas… Ce n’est en rien ce que je souhaite — au contraire.
« Ce n’est pas du tout conditionnel, disait la présidente. Je verbe est à l’indicatif. Si vous vouliez marquer le conditionnel il aurait fallu dire : s’il n’y avait d’alternative…
— Mais le verbe ne serait pas davantage au conditionnel, Madame la Présidente. Il serait à l’imparfait de l’indicatif. Ce ne serait qu’un changement de temps, qui ne changerait absolument rien au sens. Il ne peut pas y avoir en français de conditionnel après si… »
Au demeurant, par chance pour moi, et pour la bonne mesure, la même phrase apparaît deux fois, parmi les passages incriminés ; et la seconde fois c’est :
« Cela dit, si par malheur il se trouvait que le seule alternative soit la soumission ou la guerre, la guerre, alors, cent fois. Elle s’inscrirait dans la grande tradition [des conflits ( ?) — la transcription gendarmique de mes discours est un peu approximative] pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, pour la libération du territoire et pour la décolonisation… »
Toujours pas de conditionnel dans la subordonnée commençant par si, néanmoins. J’aurais dû dire à cette dame que ce qu’elle voulait obtenir de moi, en somme, c’était que je m’exprimasse sur le mode si j’aurais su j’aurais pas venu. Cela aurait achevé de la rendre hargneuse ; mais elle ne pouvait guère l’être plus qu’elle ne l’était. Elle a dit que j’avais mes règles de grammaire et qu’elle avait les siennes. Je me suis permis de faire remarquer qu’il en allait de la syntaxe comme de la loi, que chacun ne pouvait pas l’adapter à ses désirs ou à ses besoins, et que non seulement il ne fallait pas de conditionnel après si mais que ce serait une faute d’en mettre. Cet échange n’a pas semblé me rendre plus populaire auprès du siège.
Sur le fond j’ai pris la liberté de faire observer que « entre la soumission et la guerre, la guerre », c’était exactement ce qu’avaient dit tous les hommes et les femmes qui ont donné leur nom à nos rues et dont les statues ornent nos carrefours. Mais cette remarque-là non plus ne parut pas accroître ma faveur. Je soupçonne d’ailleurs le patrimoine statuaire de n’être pas très bien en cour, lui non plus.
Le vaillant Me Rimokh n’était pas beaucoup mieux traité que moi. Sa première intervention, très technique, sembla ne faire qu’impatienter. Mme le procureur, en particulier, consultait incessamment sa montre. Des avocats auscitains, venus là assister au procès, nous l’avaient dépeinte comme volontiers hystérique. De fait elle était fort véhémente, durant son intervention, qui semblait un collage enthousiaste de toutes les platitudes les plus répandues de la bonne doctrine rempla, éloge du vivre ensemble compris et grand usage de nauséabond, quoique cet adjectif ne fasse plus que rire, à présent, comme emblème du sabir suranné de la collaboration remplaciste et néo-négationniste. La grande envolée lyrique du Parquet se conclut sur l’assertion que pour moi les peines pécuniaires n’étaient pas assez dissuasives (comme si j’étais riche à millions), et qu’il ne me fallait rien de moins que trois mois de prison, avec sursis.
Lorsqu’il me fut donné la parole une dernière fois, in fine, j’exprimai mon admiration pour l’éloquence déferlante de Mme le Procureur, notai que ses propos étaient un clair concentré de tout ce contre quoi je me battais et qui m’inspirait le plus d’horreur, que d’évidence il en allait de même de mes propos à moi aux yeux et aux oreilles de l’oratrice, et qu’il était bien normal, dans ces conditions, qu’elle réclamât pour moi la prison — tout juste eussé-je souhaité qu’elle n’assortît pas sa requête d’une demande de sursis, la prison ferme me semblant dans ce contexte plus élégante, plus noble, plus significative, plus nette, plus littéraire, plus artistique, plus belle.
Entre temps avait plaidé Mme Rimokh, brillamment. Lui est assez optimiste, contre toute attente. Il pense qu’il n’y a rien dans le dossier des parties adverses et que juridiquement notre affaire est beaucoup plus solide que la leur. Il a peut-être raison, mais il raisonne en juriste, il me semble, et nous sommes dans un procès purement politique, et même par excellence. De toute façon la décision reviendra bien à la présidente et l’on imagine mal cette femme dont pas une expression ne reflétait autre chose que l’hostilité haineuse rendre un arrêt qui me soit favorable, ou pas trop défavorable.
L’évidence est que le bloc remplaciste, dont les juges sont le bras armé, est tout à fait résolu à ne plus tolérer la moindre opposition au génocide par substitution, ou même à l’immigration de masse, ou à l’immigration tout court, et bien sûr à l’islam. Le destruction des Européens d’Europe doit être menée à terme en silence. La davocratie macro-remplaciste, ses journalistes et ses juges entendent faire taire les dissidents par tous les moyens. Ils veulent en finir une bonne fois avec la liberté d’expression. Or il n’est à peu près rien de ce que j’écris qui ne tombe sous le coup des lois qui imposent le Grand Remplacement, surtout dans l’interprétation qu’en donne la collaboration. Combien de temps pourrai-je continuer, si chaque phrase doit me coûter quinze ou vingt mille euros ? Combien de lutteurs déjà se sont tus, épuisés, ruinés, écœurés, minés ou tout cela à la fois ? Nous voyons l’abîme qui s’ouvre devant nous, et nous le laissons nous engouffrer, sans voix, incapables de conjurer son appel. » (source)