Le 29 avril 2016, trois Manceaux comparaissent devant la cour d’Assises de Rennes. Le procès porte sur un meurtre commis dans le quartier Ronceray-Glonnières, au Mans, en 2013. Le commanditaire présumé écope de la condamnation la plus lourde. Vingt-et-un ans de réclusion pour cet homme aujourd’hui âgé de 27 ans.
Une lourde peine qui a pris fin brusquement jeudi. Un an seulement après sa condamnation, l’homme est à nouveau libre de ses faits et gestes. Il doit sa liberté à une simple mais regrettable erreur de procédure.
« Après le procès, le commanditaire présumé a interjeté appel. Puis il a fait des demandes de mise en liberté répétées. Pour l’une d’entre elles, le parquet n’a pas organisé l’audience à temps. La personne s’est alors retrouvée en détention arbitraire et il a fallu la libérer », explique Me Sandrine Soulard, avocate des frères et sœurs et de la maman de la victime.
Le procès en appel doit se tenir à Rennes en novembre prochain. « Le risque, c’est qu’il parte avant. Mais juridiquement, je n’ai pas de solution », se désole l’avocate.