Kemi Seba, ancien chef des groupes militants « Tribu Ka » puis « Génération Kemi Seba » (dissous par les gouvernement de droite pour de manque de déférence envers le judaïsme), se singularise par un ethno-différentialisme (défense de l’existence des races humaines) bienvenu.
Suite à la répression qu’il a connu en France (dont quelques mois de prison), et selon ce qu’il avait longtemps annoncé, il est retourné s’installer sur le sol africain, au Sénégal, d’où il poursuit ses activités de publiciste.
A l’occasion de la sortie de son nouveau livre, Kemi Seba est venu donner une conférence à Paris ce samedi, au Théâtre de la main d’Or, à l’issue de laquelle la République lui est tombée dessus :
« « Il a été interpellé vers 19 heures, rue de Charonne à Paris (XIe arrondissement), car il fait l’objet d’une fiche de recherches pour l’exécution d’une condamnation datant de 2009 », a expliqué une source policière.
Le militant avait été condamné le 29 octobre 2009 par la cour d’appel de Paris à deux mois de prison avec sursis, avec mise à l’épreuve, pour violences en réunion, a indiqué une source judiciaire.
Mais ce sursis avait été révoqué par un jugement d’un juge de l’application des peines (JAP) de Versailles le 10 octobre 2011, car Kémi Séba n’avait pas respecté les obligations de sa mise à l’épreuve, a ajouté cette source. Il a donc été interpelé samedi, alors qu’il se trouvait sur le territoire français, pour exécuter sa peine. »