De Jean-Paul Le Perlier, président de l’ADIMAD :
« Des trahisons d’hier à celles d’aujourd’hui, il existe une continuité se nourrissant de la même lâcheté, celle d’apparatchiks carriéristes, qu’ils soient militaires ou civils, soucieux de complaire au pouvoir en place en s’alignant servilement sur la doxa officielle.
Une doxa remettant en cause, sous l’impulsion du président Macron, démolisseur acharné de notre Nation, tout ce qui, dans notre histoire, relève du patriotisme.
Et c’est ainsi que, dès les premiers jours de 2022, année anniversaire de la forfaiture gaulliste livrant à l’ennemi nos départements français d’Algérie, débute une offensive médiatique contre les ultimes combattants de la résistance Algérie française.
Offensive dont il est évident qu’elle s’amplifiera au fil des mois jusqu’au fatidique 5 juillet…
Illustrant le fait que l’on n’est jamais trahi que par les siens, c’est au contrôleur général des Armées, Serge Barcellini, président du « Souvenir Français » que revient le déshonneur de tirer la première salve.
Un « Souvenir Français » qui reste pourtant l’association mémorielle militaire la plus ancienne puisque créée en 1887, et partant de là la plus prestigieuse…
Mais une première salve qui n’en prend pas moins pour cible les ultimes fidèles à la parole donnée, les ultimes fidèles au sacrifice de leurs camarades tombés pour que flotte notre drapeau aux clochers et aux mairies de ce qui fut notre plus belle possession d’Afrique.
C’est en effet le numéro 68 de la « Lettre du Souvenir Français » qui nous inflige une analyse de la dernière fiente de Benjamin Stora, ce rapport commandé par Macron, dans lequel le susdit Barcellini ne discerne pas suffisamment de sollicitude pour les patriotes tombés au Champ d’honneur.
Surprenant de la part de Stora ? Pas vraiment…
Mais Barcellini, quant à lui, ne manque pas de créer la surprise lorsqu’il suggère aux autorités de faire bénéficier ceux qu’il appelle « les victimes de l’OAS » du titre « Mort pour la France » avec leurs noms gravés dans les lieux de mémoire !
Seraient donc désormais réputés tombés au Champ d’honneur, à la fois les tueurs du FLN et les barbouzes, qui constituaient la majorité des nuisibles châtiés par l’OAS.
Faut-il rappeler que les tueurs du FLN plaçaient des bombes dans les lieux publics, massacrant et estropiant femmes et enfants français ?
Faut-il rappeler que les barbouzes combattues par l’OAS à Alger et Oran étaient de dangereux malfrats extraits de leurs prisons par l’avocat véreux Pierre Lemarchand avec la complicité d’un magistrat qui ne l’était pas moins, le procureur Louis-Bruno Chalret, le même qui s’illustra lors de l’enlèvement de Ben Barka, puis dans la dissimulation de l’assassinat du ministre Robert Boulin ?
Faut-il rappeler que, parmi cette racaille gaulliste engagée contre des patriotes, on dénombrait des tueurs, tel Christian David, assassin d’un commissaire de police, des racketeurs, tel Jean Auger, du milieu lyonnais, des braqueurs de banque, tel Raymond Meunier, dit Raymond la science, des figures du milieu parisien, tel Jo Attia, et du milieu corse, tels les Marcantoni, Simonpiéri, Venturi, Francisi, dont certains s’illustreront dans la guerre des casinos et dans le trafic de drogue ?
Voilà donc à quel niveau est rabaissé aujourd’hui le « Souvenir Français » jusqu’à prétendre imposer sur les stèles mémoriales des noms d’assassins et de malfrats polluant la victoire de nos héros de 14-18, de 39-45, d’Indochine, d’Algérie et des guerres plus récentes.
Comme quoi, pour la Macronie, ses séides et ses courtisans, il ne saurait y avoir de distinction entre ceux qui s’attaquent à la Patrie et ceux qui sacrifient leur vie pour elle, voire même entre truands et patriotes. »