Macron avait promis avant son élection que « cette nouvelle ère ne sera pas la continuité ».
Ce bobard à gogos n’aura pas fait long feu, car il vient de nommer Premier ministre (et non pas, évidemment, Première ministre comme le disent gauchistes idiots et autres féministes ignares) une certaine Elisabeth Borne (de son vrai nom Bornstein), technocrate socialiste de 61 ans et pur produit de la caste en place.
« Cette nomination signifie d’abord que le chef de l’Etat a décidé, au moins symboliquement, d’orienter davantage à gauche sa politique. Lors de son premier mandat, il avait choisi des Premiers ministres venus de la droite (ou prétendue telle) : Edouard Philippe (2017-2020), puis Jean Castex (2020-2022). Il a choisi cette fois-ci, ce qui n’était pas forcément évident au départ, une personnalité politique fortement marquée à gauche puisqu’elle est passée par les cabinets de Lionel Jospin à Matignon (1997-2002) et par celui de Ségolène Royal à la Transition écologique (2014-2015), sans oublier un détour par la préfectorale et la mairie de Paris tenue par le Parti socialiste depuis une vingtaine d’années.
Elisabeth Borne a été de toutes les aventures depuis la gauche plurielle il y a vingt-cinq ans sous la présidence de Jacques Chirac, a été directrice de cabinet de Ségolène Royal au ministère de l’Ecologie sous François Hollande. Avec Gérald Darmanin, Bruno Le Maire et Jean-Yves Le Drian, Elisabeth Borne, âgée aujourd’hui de 61 ans, fait partie des rares ministres qui le sont restés tout au long du quinquennat. Nommée aux Transports en mai 2017, elle est appelée à la rescousse en juillet 2019 pour remplacer au pied levé à la Transition écologique François de Rugy, contraint à la démission. Un an plus tard, elle est propulsée au ministère du Travail à la place de Muriel Pénicaud, un poste qu’elle a occupé jusqu’à sa nomination le 16 mai à Matignon. En matière de nouveauté et de renouvellement, on fait mieux. C’est la deuxième femme à occuper le poste de Premier ministre. Y réussira-t-elle mieux qu’Edith Cresson qui fut Premier ministre de François Mitterrand pendant 10 mois et 18 jours, du 15 mai 1991 au 2 avril 1992, et qui fut d’une rare incompétence, multipliant les boulettes et autres maladresses, n’étant manifestement pas à la hauteur de la fonction ? […] » (source)
Borne est l’inventeur de la « suspension de contrat de travail » pour les soignants non vaccinés : statut qui ne donne droit ni au chômage, ni au RSA, ni aux congés, ni à la formation… Pour contraindre de force les récalcitrants à subir les injections d’ARNm. Les pseudo réfugiés extra-européens et les étrangers « réguliers » sont beaucoup mieux traités…
Réputée cassante, dure et intraitable, elle va certainement exécuter impitoyablement les souhaits les plus choquants de Macron et les Français vont en baver…
Elisabeth Borne vient d’une famille juive russe, réfugiée en France en 1939. Son père Joseph Bornstein s’opposant aux Allemands, il fut déporté en 1942, revint en France et après la guerre, il dirigea avec sa femme française… un laboratoire pharmaceutique.
Elisabeth précisait il y a quelques années au micro de l’horrible Frédéric Haziza, lors d’une soirée de Radio J (radio communautaire juive), que « c’est une communauté [la communauté juive NDLR] qui est la mienne, qui a participé à l’histoire de la République, et qui a toute sa place dans la République ».
Et dans quelle communauté classe-t-on les Français de souche ?
En tout cas, les dirigeants communautaristes (« suprémacistes » diront certains) juifs se réjouissent bruyamment, tel le président du Consistoire de Paris, dont la dernière phrase de ce tweet est un peu étrange :
Au passage, la Borne risque de faire souffrir les automobilistes, déjà persécutés et vaches-à-lait :
« […] le profil sévère et autoritaire de Mme Élisabeth Borne, doublé d’un cursus pas exactement autophile, ne plaide pas vraiment pour des jours heureux pour l’automobile. Tant pis pour l’industrie, déjà étranglée par les réglementations assassines sur l’environnement et acculée par les crises des semi-conducteurs et l’Ukraine, à l’effondrement de 20 % des ventes en Europe en avril (- 14,4 % au premier quadrimestre). Ces faits avérés cachent cependant l’incompréhension des consommateurs, orientés vers le choix unique de l’électrique.
Mme Borne, calée sur les rails de la SNCF pour laquelle elle fut directrice de la stratégie, a néanmoins une vaste compétence dans le domaine des transports puisqu’elle fut conseillère technique de Lionel Jospin sur ce dossier dès 1997. Un rôle qui lui a ouvert les portes d’Eiffage, au début des années 2000, comme directrice des concessions autoroutières. Une expérience qui lui fera prolonger de six ans la durée de ces concessions lorsqu’elle rejoindra la direction du cabinet de Ségolène Royal au ministère de l’Écologie en 2014-2015.
Au gouvernement de Jean Castex, elle soutiendra, rappelle notre confrère L’Automobile & L’Entreprise, deux projets désenclavant le Sud-Ouest cher au Premier ministre, une autoroute Toulouse-Castres et une ligne LGV pesant leur comptant de déforestation. Mais, comme s’il s’agissait d’anticiper la fronde, celle qui connaît parfaitement l’intérêt de la vitesse avec le TGV fait un éloge de la lenteur lorsqu’il s’agit d’automobile, lui infligeant un système rétrograde.
Au micro de BFM le 22 juin 2020, elle s’est nettement prononcée en faveur d’une limitation de vitesse « à titre personnel » ramenée de 130 à 110 km/h, avançant une baisse de 20 % des gaz à effet de serre. Et d’ajouter naïvement : « Moi, je ne prends pas tous les matins l’autoroute pour faire 30 km aller et retour » alors qu’en zone périurbaine, c’est la seule solution.
On sommeille déjà copieusement à 130, c’est sûr que pour nous tenir éveillés à 110, il faudra une bonne série télé ou un film captivant puisqu’on nous promet la voiture robotisée pour demain. Un autre leurre au même titre que la voiture électrique qui va engloutir des investissements faramineux et dont bien peu de Français voient l’intérêt et peuvent se porter acquéreurs. » (source)