Plus de deux semaines après le scrutin, l’élection présidentielle aux Etats-Unis n’a pas encore abouti, et il n’est pas dit que Joe Biden en sorte vainqueur. Mais voyons d’abord en quoi elles peuvent concerner le reste de la planète.
D’abord, très concrètement, cette nation se prend depuis des décennies pour le « gendarme du monde » et n’hésite pas à agresser d’autres pays, voire à provoquer des déstabilisations graves de régions entières du monde (comme avec la guerre contre l’Irak), afin d’étendre son empire, d’exporter un modèle politique démocratique (propice aux manipulations et à la domination de la Finance), de servir la politique étrangère de l’Etat d’Israël ou de répondre aux intérêts de l’« État profond » américain.
Presque tous les pays peuvent donc se sentir concernés – même indirectement – par ce qui se passe à Washington.
Or, Donald Trump avait annoncé pendant sa campagne de 2016 vouloir rompre avec cette manie d’ingérence belliqueuse et il avançait, de fait, un certain isolationnisme. Force est de constater, qu’en dépit de ses déclarations tonitruantes et de certaines rodomontades qui peuvent inquiéter, son bilan n’est pas comparable avec celui de ses prédécesseurs, même s’il est toujours excité contre l’Iran, pour plaire à Israël.
Par ailleurs, les États-Unis sont, depuis la 2e Guerre mondiale surtout, le cœur du mondialisme, du cosmopolitisme et de tout ce que l’on peut y rattacher : uniformisation culturelle, abrutissement télévisuel, brassage ethnique, mouvement homosexualiste, théorie du genre…
Pas seulement par diffusion via la télévision, internet et la radio, mais très concrètement par un travail de propagande sur le terrain, avec les moyens de grosses fondations mais aussi des moyens d’Etat (l’ambassade américaine en France travaillait activement les banlieues « françaises »).
Les États-Unis sont un peu le réacteur nucléaire du mondialisme, y compris de sa version gauchiste (c’est très sensible actuellement, la plupart des théories – mœurs, genre et races – qui agitent le petit mais influent milieu gauchiste français viennent d’outre-Atlantique).
En schématisant, le populiste et patriote Trump affronte chez lui l’internationale gauchiste et mondialiste : un ennemi global et commun à tous les peuples occidentaux. La victoire ou la défaite de cet ennemi dans sa base arrière aura des répercussions mondiales.
Un exemple : le bras de fer entre Trump et les GAFAM[1]Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft et autres, ces géants de l’internet qui possèdent une puissance énorme et sont tenus par des militants mondialistes qui mettent ces outils informatiques au service de leur idéologie. On le voit avec l’engagement de Jeff Bezos, patron du monstre Amazon, qui par exemple finance la mouvance LGBT ou fait de la désinformation à travers le quotidien américain qu’il a racheté. On voit aussi comme Facebook et Twitter censurent désormais ce qui est antimondialiste (même les pages d’organisations et associations pourtant dans les faits inoffensives) et s’acoquinent avec les gros médias pour proposer des articles de propagande quand un utilisateur poste un message qui ne va pas dans le « bon sens », etc.
Ce bras de fer n’a pu que sauter aux yeux quand, pendant les jours qui ont suivi le scrutin américain, Twitter a censuré la plupart des messages du président des Etats-Unis (dont c’est l’outil de communication favori) ! Inouï. Sous chacun de ses messages, ou de ceux de ses partisans les plus connus, concernant la fiabilité du vote, Twitter mettait un lien le contredisant : « voir pourquoi les élections américaines sont sûres ».
Depuis quelques jours, Twitter ajoute plus prudemment un lien nommé différemment : « Cette allégation de fraude électorale est contestée ».
Effectivement, contrairement à ce qu’ont asséné et assènent encore tous les gros médias américains et européens, la victoire de Joe Biden – vieux politicien professionnel à moitié gâteux, lié à l’État profond, à la botte de Wall Street, soutenus par les antifas et par le milliardaire comploteur Georges Soros et probablement mêlé à pas mal de scandales moraux – n’est nullement acquise et le camp Trump marque des points.
Votes postaux arrivant après le scrutin et inversant les résultats dans certains Etats-pivots, votes postaux retrouvés enterrés en Arizona, d’autres brûlés, observateurs pro-Trump carrément empêchés d’entrer dans les locaux de dépouillement tenus par les militants de gauche, logiciel de comptage des votes Dominion controversé et utilisé dans certains Etats [2]Le logiciel Dominion a été créé par Smartmatic, société dirigée par Lord Mark Malloch Brown qui travaille pour George Soros, dont il est intime. Il a été notamment vice-président des fonds d’investissement de Soros, ainsi que de son Open Society Institute, vice-président de la Banque mondiale. Il a également été vice-président du Forum économique mondial…, etc.
Les problèmes de régularité ne manquent pas, alors que les résultats sont officiellement défavorables à Trump et très serrés.
Ajoutons que les avocats de Trump présentent plus de 200 personnes témoignant sous serment avoir constaté des fraudes lors de ces élections. Il faut savoir que le témoignage sous serment est aux Etats-Unis quelque chose de très sérieux : mentir dans ce contexte vous envoie en prison, et les prisons américaines ne sont pas comparables aux françaises…
Rappelons enfin, que cela fait 45 ans qu’on a compris en France que le vote par correspondance (que Trump dénonce depuis des mois aux Etats-Unis, sachant que la gauche n’hésite pas à tricher pour gagner) n’était pas du tout fiable et sources de fraude. Il est ainsi interdit en France depuis 1975… Jusqu’à nouvel ordre.
Bref les enjeux sont considérables pour l’humanité et, heureusement, la partie n’est pas encore finie. Dans tous les cas, le « Système » américain est ébranlé.
Henri Ménestrel
Notes
1. | ↑ | Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft et autres |
2. | ↑ | Le logiciel Dominion a été créé par Smartmatic, société dirigée par Lord Mark Malloch Brown qui travaille pour George Soros, dont il est intime. Il a été notamment vice-président des fonds d’investissement de Soros, ainsi que de son Open Society Institute, vice-président de la Banque mondiale. Il a également été vice-président du Forum économique mondial… |