Tout juste quatre jours après l’adoption par le Parlement du projet de loi ouvrant le « mariage » aux couples de même sexe, un salon dédié aux futurs « époux » homosexuels s’ouvrait samedi à Paris. Un salon sous haute surveillance, entouré d’un important dispositif de sécurité. Comme quoi, ils ne perdent pas de temps…
Voici quelques témoignages :
« Avant j’étais contre le mariage, je trouvais que c’était une régression ou un embourgeoisement des homos, mais vu la violence des opposants, il faut montrer que ça valait la peine« , estime Jean, en couple depuis 20 ans avec Philippe.
« Le climat de haine de ces dernières semaines a été tel que je crains des incidents aujourd’hui. Mais je suis venu parce que mon ami et moi nous allons nous marier l’année prochaine et je veux avoir une idée du budget nécessaire« , déclare Tanguy, 27 ans, qui a préféré garder l’anonymat. Avant de poursuivre : « Ces mois-ci ont été très difficiles. Voir toute cette haine pour une loi qui nous rend tous égaux…J’espère que maintenant nous allons passer à autre chose« .
En bref, les mêmes qui s’amusaient des cortèges de « jeunes filles en serre-tête et jupes plissées« , ou qui s’indignaient encore de ce que les gens venaient manifester en famille car « ce n’est pas un endroit pour les enfants« , ces mêmes gens veulent nous faire croire que ces mêmes cortèges de manifestants étaient d’une violence inouïe. Plus d’un million de personnes dans la rue, et pas une vitrine cassée, pas une voiture brûlée. Et on voudrait peut-être nous faire croire que les manifs de gauche, pourtant beaucoup moins nombreuses, sont moins violentes que celles des opposants au « mariage » homosexuel ?
On aurait aimé entendre ces gens s’indigner avec la même conviction de l’appel à la haine et au meurtre lancé par Pierre Bergé sur tweeter, lorsqu’il annonçait qu’il ne serait pas en peine si une bombe éclatait au sein de la Manif pour tous. Mais ces gens n’ont pas une once d’honnêteté intellectuelle : ils veulent juste se victimiser pour s’attirer la sympathie du public. Grotesque.