« En ce début d’année, les journaux britanniques rendent compte des orgies pédophiles auxquelles aurait participé Son altesse royale Andrew Albert Christian Windsor. Le nom du duc d’York, prince du Royaume-Uni, comte d’Inverness, baron de Killyleagh et frère de l’héritier de la Couronne britannique, est cité dans des documents judiciaires relatifs au procès du puissant magnat de Wall Street, le pédophile Jeffrey Epstein, qui s’est déroulé en Floride en 2008. Ce dernier avait écopé d’une condamnation de dix-huit mois pour incitation à la prostitution pédophile. L’homme d’affaires avait par ailleurs essayé d’acheter les dénonciations des femmes pour 50 millions de dollars proposés à chacune. Le silence d’au-moins dix-sept d’entre elles aurait été acheté par des transactions en dehors du procès[1].
À Little Saint James, dans une luxueuse villa des îles Vierges, Epstein organisait des orgies avec des enfants. Selon les plaignants, il forçait les garçons mineurs à des actes sexuels, prêtait les enfants à des VIP et à son cercle d’amis, auquel appartenait le prince Andrew. Epstein aurait ordonné à l’enfant de « donner au prince tout ce qu’il voulait »[2], et de lui rapporter chaque détail. Voilà bien un excellent moyen pouvant servir à faire chanter la maison des Windsor.
Le Guardian rapporte que les abus sexuels se sont déroulés sur une période de trois ans, de 1999 à 2002[3]. Le prince n’a fait l’objet d’aucune enquête, alors qu’Epstein était publiquement considéré comme un grand ami d’Andrew, comme l’attestent de nombreuses photographies : en 2001, le fils cadet de la reine Elizabeth II avait aussi entrepris un voyage en Thaïlande avec Epstein, sur un yacht avec des femmes aux seins nus[4]. Les journalistes rapportent que le prince a été invité, en décembre 2010, pendant plusieurs jours, dans la villa New-Yorkaise d’Epstein. Le 2 janvier 2015, Buckingham Palace réagissait : « Cela relève d’une longue procédure aux États-Unis, dans laquelle le duc d’York n’est pas impliqué. Nous ne ferons donc aucun commentaire. Cependant, afin d’éviter le moindre doute, toute suggestion de comportement inconvenant envers des mineurs est catégoriquement fausse », a déclaré un porte-parole, relayé sur le Daily Mail. En outre, le 4 janvier 2015, sous le titre Prince Andrew sex claims’ emphatically denied’ by palace (Les accusations de viol contre le prince énergiquement reniées par le palais) la BBC tentait de racheter l’honneur du prince. En fait, la chaîne britannique se faisait l’écho d’un communiqué de presse adressé par Buckingham Palace.
Pourtant, déjà, en 2011, Spencer Kuvin, l’avocat des victimes, déclarait au Guardian qu’il était content du fait que, finalement, « la presse britannique en ait parlé. Le peuple britannique a le droit de demander pourquoi il [le prince Andrew] passe du temps avec un pédophile condamné. Je pense que c’est une très bonne question. »[5].
Jeffrey Epstein, juif né dans un quartier difficile de New York, est universellement connu pour être milliardaire. Son vrai réseau est caché dans les trafics financiers des banques implantées sur les îles Vierges où, dans cet archipel des Antilles, il possède une île entière. Sur Little Saint James, il est propriétaire d’une villa où se déroulent les orgies pédophiles. Ce criminel était un enseignant ordinaire de mathématiques quand, selon la légende, le parent d’un élève l’aurait dirigé vers la Bearn Stearns, une banque d’investissement qui a fait faillite en 2008, à cause de la crise des subprimes. Elle a été absorbée par la JP Morgan, qui appartient aux Rockefeller. En convaincant plusieurs financiers d’appliquer ses projections mathématiques, la richesse de Joffrey Epstein, avec le boom des années 1980, a augmenté de manière démesurée. Il a pu ainsi acquérir la plus grande résidence de Manhattan (40 pièces, 4 600 m² sur la Cinquième Avenue, la plus grande artère de la ville), un appartement luxueux à Paris, ainsi qu’un ranch au Nouveau-Mexique. Il serait aussi intéressant de savoir si le milliardaire pédophile régale le gratin politique français dans son pied-à-terre parisien ! Quoi qu’il en soit nous pouvons imaginer qu’il ne doit pas rester à l’écart de quelques manifestations très secrètes.
Leslie Wexner, le fabricant de lingerie pour adolescentes
Leslie Wexner, le propriétaire de la chaîne de lingerie intime Victoria’s Secret, connue pour sa campagne publicitaire semi-pornographique, acheteur d’Abercrombie & Fitch, marques portées par les adolescentes, fait partie des connaissances d’Epstein. Leslie Wexner est aussi président de la multinationale Limited Brads, fondateur, en 1984, de Wexner Foundation, organisme œuvrant à l’émergence du judaïsme dans le monde de la politique et de la science, et connu pour avoir ses entrées dans le milieu du crime organisé.
Politiciens, célébrités, aristocrates, tous veulent être du parti d’Epstein, dont les soirées sont fréquentées par la Vénus noire Naomi Campbell et par Woody Allen. Epstein prête avec une grande facilité à ses amis en difficulté. C’est le cas de Sarah Ferguson, la princesse rousse, véritable panier percé, ex-femme du prince Andrew, à laquelle Epstein a décroché 15 mille livres Sterling pour éponger ses dettes[6].
En 2002, les efforts philanthropes de milliardaires juifs sont connus dans les plus hautes sphères politiques. Dans le cadre d’un programme contre le Sida, Epstein a emmené en Afrique Bill Clinton, ainsi que les acteurs Kevin Spacey et Chris Tucker. De plus, l’ex-président accroc au sexe aurait effectué plusieurs voyages sur l’île où Epstein gardait des mineurs comme « esclaves sexuels ». Le « Pedophile Paradise » est le titre que la presse anglaise a attribué à ce lieu de débauches, où nous pouvons également supposer qu’ont lieu des rituels menés par une élite vouée à Satan. En 2010, au mariage de Chelsea Clinton Mezvinsky, l’unique fille de Bill Clinton, a été invitée une dame dont le nom n’avait pas été repris par la presse, bien qu’elle ait été l’attachée d’Epstein, employée dans le recrutement et la mise en catalogue des enfants de la villa du pédophile : ils étaient photographiés dans des poses dénudées. Les fichiers furent trouvés par les enquêteurs dans l’ordinateur d’Epstein. La ferme intention d’Hillary Clinton de se porter candidate à la présidence des États-Unis, en 2016, ne devait pas être entachée par un tel scandale. La presse, qui n’est libre que pour les naïfs, a donc observé l’omerta la plus totale.
Le philanthrope pédophile et évolutionniste
En 2003, Epstein a fait don à Harvard de 30 millions de dollars pour étudier des modèles mathématiques adaptables à la théorie de l’évolution. À Princeton, il a financé des recherches de « biologie théorique » menées par Stephen Hawking, le célèbre astrophysicien en chaise roulante, Marvin Misky, le philosophe de l’Intelligence artificielle, et par Gerald Edelman, le scientifique du « darwinisme neuronal ». Epstein a même organisé des conférences scientifiques aux îles Vierges : son bordel pédophile qui a accueilli au moins trois prix Nobel[7]. On ne sera pas non plus surpris d’apprendre qu’Epstein est membre de la Commission trilatérale du Council for Foreign Relations, et dans le passé, a été membre du conseil d’administration de la Rockefeller University : la pédophilie est de bon aloi avec les cercles occultes Illuminati.
En 2003, Epstein est tellement riche qu’il tenta – en vain – de conquérir la revue New York, à laquelle collaborèrent Tom Wolfe, Nona Ephron et Milton Glaser. Jeffrey Steinberg de l’Executive Intelligence Review, soutient qu’Epstein, grâce à l’appui de Leslie Wexner, est devenu le conseiller financier de Mega Group, un conglomérat de milliardaires pro-israéliens impliqués dans des opérations d’espionnage.
Cette même année, la chance lui a tourné le dos quand une mère de Floride a déclaré à la police qu’il avait payé 300 dollars à sa fille de quatorze ans pour un striptease et un massage érotique. Une enquête qui a duré onze mois avait été déclenchée par la police de Palm Beach : il fut découvert qu’Epstein avait un système performant de recrutement et de fichage des mineurs qui venaient le masser tous les jours, dans son manoir, en compagnie de son avocat pro-sioniste, Alan Dershowitz. »
Laurent Glauzy
Laurent Glauzy est l’auteur de :
Les géants et l’Atlantide
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Illuminati. « De l’industrie du Rock à Walt Disney : les arcanes du satanisme ».
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Extra-terrestres, les messagers du New-Age
[1] Effedieffe du 4/1/2015, art.: Il principe Andrea, tra orge pedofile e grande giaco (Le prince Andrew, entre orgie pédophile et grand jeu).
[2] Idem.
[3] The Guardian du 3/1/2015, art. : Prince Andrew named in US lawsuit over underage sex claims (Le prince Andrew a été cité dans un procès aux États-Unis concernant des allégations de pédophilie).
[4] Mirror du 3/1/2015, art. : Prince Andrew may have been secretly filmed with underage girl he is alleged to have abused (Le prince Andrew aurait été filmé à son insu avec une mineure dont il aurait abusé).
[5] The Guardian du 13/3/2011, art. : Prince Andrew’s link to sex offender Jeffrey Epstein taints royalty in US(Le lien du prince Andrew avec le pédophile Jeffrey Epstein ternit la monarchie aux yeux des Américains).
[6] Daily Mail du 7/3/2011, art.: Fergie admits’ gigantic error of judgment’ after accepting £15.000 from billionaire paedophile to clear her debts (Fergie admet avoir fait une gigantesque erreur de jugement après l’acceptation de 15 000 livres sterling d’un milliardaire pédophile pour effacer ses dettes).
[7] Effedieffe, op. cit.