Le site Rue89 est très éloigné (et c’est peu de le dire) de la ligne éditoriale de Contre Info. Il faut néanmoins reconnaitre à certains de leurs journalistes et aux responsables de la rédaction un certain courage. Ce n’est pas la première fois que Rue89 s’attaque à un sujet tabou pour leur courant de pensée. La dernière enquête sensible les conduit dans les coulisses de l’association sodomite « Le Refuge ».
L’article révèle l’inaction du pouvoir politique face aux problèmes de cette association de peur d’aider « les mouvements homophobes ». Ca en dit long sur ce que doit cacher le gouvernement pour ne pas attiser le « le racisme », « l’europhobie », « l’islamophobie » et tous les sujets politiquement incorrects et dangereux pour la République.
Officiellement, personne n’a rien à dire contre Le Refuge, la seule association de lutte contre l’homophobie reconnue d’utilité publique. Chargée de recueillir les jeunes homos virés de chez leurs parents, cette structure créée en 2003 à Montpellier (et qui s’est développée depuis dans de nombreuses villes) fait l’unanimité.
Ses parrains ont participé à « Qui veut gagner des millions ? » ou « Fort boyard » cet été. L’association peut compter sur le soutien public et affirmé de la ministre de la Justice Christiane Taubira. Elle perçoit d’importants dons publics et privés qui s’élevaient à 850 000 euros en 2013, selon sa direction.
Officieusement, les critiques sont bien plus nombreuses et les regards bien plus méfiants sur l’action du directeur général du Refuge, Frédéric Gal, et de son président Nicolas Noguier. Joints par la rédaction, les deux récusent toutes les accusations.
Contactées par Rue89, trois associations LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres), qui ont toutes souhaité conserver leur anonymat, nous ont mis en garde. L’une d’elle nous explique :