« Le Bureau philatélique et numismatique de la cité de l’Etat du Vatican a annoncé le 31 octobre 2017 l’émission de deux nouveaux timbres. Non sans contradiction, l’un commémore les 500 ans de la Réforme protestante, l’autre les 450 ans de la naissance de saint François de Sales (1567-1622).
Le premier timbre, d’une valeur d’1€, représente « agenouillés respectivement à gauche et à droite de la croix, Martin Luther (1483-1546) soutenant la Bible, source et objectif de sa doctrine, et Philipp Schwarzerdt dit Melanchthon (1497-1560), ami de Luther, un des plus grands protagonistes de la Réforme, qui tient en main la confession d’Augsbourg, première exposition officielle des principes du protestantisme », selon la notice du Bureau philatélique. L’annonce de ce timbre intervient 500 ans, jour pour jour, après l’affichage par Martin Luther de ses 95 thèses sur la porte de l’église du château de Wittenberg (Allemagne), le 31 octobre 1517.
La notice accompagnant ce timbre reprend des extraits des discours du pape François lors de son voyage en Suède, les 31 octobre et 1er novembre 2016. La « foi commune » (sic) des catholiques et des protestants en Jésus-Christ demande une « conversion quotidienne » (et réciproque ?) par laquelle il s’agit de rejeter « les désaccords et les conflits historiques qui empêchent le ministère de la réconciliation », expliquait le souverain pontife, ajoutant que l’unité des chrétiens était une priorité. […]
Le second timbre, émis dans le même temps de façon paradoxale, est un portrait de saint François de Sales dans le style d’un vitrail, avec une valeur faciale de 2,55€. Patron des écrivains et des journalistes catholiques, il est présenté une plume à la main. Ce saint a « vécu son ministère avec la ferme volonté de sauvegarder l’Eglise de Rome de la Réforme calviniste », détaille la notice, précisant : « C’est par l’amour de Dieu qu’il ramena à la communion catholique de nombreux fidèles qui s’en étaient séparés ».
Le saint français est né en Haute-Savoie le 21 août 1567, d’une noble famille savoyarde restée catholique en pays calviniste. Devenu prêtre, il mena courageusement une mission de quatre ans (1594-1598) en Chablais envahi par les Bernois calvinistes (région du nord de la Savoie et du sud du lac Léman), où il va innover, dès 1595, en s’adonnant à l’apostolat par la presse. A Thonon, capitale du Chablais, il prêche dans l’unique église catholique tandis qu’une ordonnance publique du consistoire calviniste de la ville interdit aux protestants de venir écouter ses prédications. Aussi s’adressera-t-il à eux par des articles imprimés et distribués sous les portes des maisons calvinistes, réunis et dénommés par la suite Les Controverses. Saint François de Sales fut évêque du diocèse de Genève exilé à Annecy, de 1602 à 1622. Il a été canonisé en 1662, et Pie IX le proclama Docteur de l’Eglise en 1877 disant à propos des Controverses : « une merveilleuse science théologique resplendit dans cet ouvrage ; on y remarque une méthode excellente, une logique irrésistible, soit par rapport à la réfutation de l’hérésie, soit relativement à la démonstration de la vérité catholique. »
Ces deux timbres ont été tirés à 120.000 exemplaires chacun. Ils doivent entrer en circulation le 23 novembre prochain. »
les saints canonisés n’ont pas droit à tant .
mais quels miracles Luther a-t-il donc faits ?
Vatican II ?
la messe de Paul VI ?
Tout cela sera balayé par le TOTALITARiSLAMISME
Le miracle de Luther c’est le retour à la foi apostolique de premiers temps débarrassée de traditions humaines de la papauté. Honneur à ce grand réformateur de l’Église.
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Le « sola gratia, sola scriptura », le libre-arbitre religieux et le reste ne sont que des innovations complètes.
Le résultat est qu’aujourd’hui il y a une foule de protestantismes divergents.
Ce n’était pas une réforme, mais une révolution, et pas « de l’Eglise », mais « contre l’Eglise ».