Cambadélis, Hamon, Duflot… Tous ces professionnels de la politique qui n’ont toujours vécu que grâce à l’argent public, se retrouvent, à devoir chercher un boulot, ou bien à partir à la retraite.
Finis pour eux les indemnités mensuelles de 7 209,74 euros, les voyages en 1ère classe, les frais de mandat tout flous de 5 840 euros, les chauffeurs et autres taxis gratuits (plafond de 2 750 euros), la carte Navigo gratuite, les 92 trajets en avions offerts, la bourse annuelle informatique de 15 500 euros, le forfait téléphonique de 4 200 euros (7 670 euros Outre-mer), les 12 000 euros alloués à leur courrier, les frais d’hôtel tout doux… Et que dire de la réserve parlementaire et ses 130 000 euros annuels !
Heureusement, une consolante retraite les attend à la sortie ! Cette retraite est alimentée par une cotisation prélevée sur l’indemnité parlementaire et par une subvention inscrite au budget de l’Assemblée.
L’âge d’ouverture du droit à la pension est de 62 ans. La pension est calculée au prorata des annuités acquises, sans minimum de durée de mandat et dans la limite d’un plafond fixé à 41,50 annuités. La pension moyenne des députés ayant fait liquider leur pension en 2016 est de 2 675 € net par mois. L’âge moyen auquel les députés font liquider leur pension est de 64 ans.
De plus, les députés issus de privé pourront toucher une allocation très confortable : 100% de leurs revenus pendant 6 mois. Cette indemnité spécifique dure 3 ans et est dégressive. Selon le Figaro, les députés sortants peuvent continuer à bénéficier des « services de l’Assemblée », comme le restaurant et la bibliothèque. Pour avoir une retraite à taux plein il leur suffit de cotiser 31 ans. Pour rappel, c’est plus de 40 ans pour un simple salarié.
Lorsqu’un citoyen cotise 1 euro, il touchera une retraite de 1,5 euro s’il est salarié et une pension d’environ 2 euros s’il est fonctionnaire. Lorsqu’un parlementaire verse une cotisation de 1 euro, sa retraite s’élève à 6,1 euros.
En définitive, laissons le mot de la fin à l’incomparable Audiard : « La politique, messieurs, devrait être une vocation. Je suis sûr qu’elle l’est pour certain d’entre vous. Mais pour le plus grand nombre, elle est un métier. »
Source : contribuables.org