Alors que le Premier ministre Édouard Philippe a évoqué mardi un moratoire de six mois concernant la hausse des taxes sur le carburant, l’Élysée a précisé ce mercredi soir à France info que l’augmentation n’est pas « suspendue, ni différée », mais bien « annulée ». »
A côté de cela :
« Le gouvernement assure ses arrières. L’Assemblée nationale a approuvé, mercredi 5 décembre, par 358 voix contre 194, les mesures annoncées par Edouard Philippe en réponse à la crise des « gilets jaunes », à l’issue d’un débat de près de cinq heures dans l’hémicycle. Lors de sa déclaration sur « la fiscalité écologique et ses conséquences sur le pouvoir d’achat », objet du vote, le Premier ministre a notamment défendu l’abandon dans le budget 2019 de la hausse de la taxe carbone et le gel des tarifs du gaz et de l’électricité cet hiver. » (source)
Grande victoire pour les Gilets jaunes, mais ça ne doit et ne va probablement pas s’arrêter là, alors que le régime est en train de vaciller : la hausse des taxes sur un carburant déjà extrêmement cher n’était que la goutte d’eau qui faisait déborder le vase.
La fiscalité française est délirante, l’une des plus extrêmes au monde, et tout le monde est matraqué, à part les plus riches qui arrivent à échapper à l’impôt.
De plus, l’argent extorqué par toutes sortes de taxes et d’impôts possibles est gaspillé et utilisé sans lien avec l’intérêt de la nation (milliards pour les migrants, milliards pour l’Afrique, milliards pour l’Union européenne, etc.).
Les Gilets jaunes doivent exiger une avancée qui permettra au peuple de donner ses consignes sur les sujets qui lui tiennent le plus à cœur : l’instauration du RÉFÉRENDUM D’INITIATIVE POPULAIRE, où à partir d’un certain seuil de signatures (par exemples 500 000), un référendum est organisé, dont le résultat à valeur d’obligation pour l’État. Un peu comme en Suisse (où ce n’est pas le chaos).
PS : on comparera avec les résultats nuls de Manif pour tous, malgré son million de manifestants opiniâtres… Y aurait-il eu une différence de méthode ?