La véritable « tentative de coup d’État » n’a pas eu lieu au Capitole, elle est là !
Maintenant que certaines multinationales ont atteint un poids énorme et pour certaines un statut de monopole, elles dévoilent un agenda idéologique et politique.
Il y avait des prémices ces derniers mois mais, avec la fin très disputée et chahutée de la présidence Trump, il vient d’y avoir une brusque accélération.
Le compte Twitter du président des Etats-Unis (près de 90 millions d’abonnés, et son principal moyen de communication) vient d’être purement et simplement fermé, comme celui de peut-être plusieurs millions d’utilisateurs pro-Trump.
Un réseau social alternatif (« Parler »), fondé sur une plus grande liberté d’expression, se montrant un concurrent potentiel, vient d’être brutalement « mis au secret » par les gros groupes mondialistes (Google et Apple en interdisent désormais le téléchargement sur les smartphones, Amazon qui fournissait son hébergement l’a subitement supprimé). Etc.
« Ce qu’il s’est passé, au soir de l’élection présidentielle américaine, à savoir la censure totale par les principales chaînes de télévision de l’allocution du président des États-Unis d’Amérique contestant les résultats, n’était donc qu’un hors-d’œuvre. C’est maintenant que les GAFAM attaquent le plat de résistance. En effet, dans la nuit du 9 au 10 janvier, prenant prétexte du mouvement de colère populaire qui s’est déroulé au Capitole à Washington mardi, Twitter, réseau social privilégié du président américain sortant, a décidé de supprimer purement et simplement le compte privé de ce dernier. Dans la foulée, ce sont plus de quatre millions de comptes Twitter de partisans de Donald Trump qui viennent d’être censurés.
C’est une véritable approche systémique des géants du numérique qui s’est mise en marche à des fins militantes et politiques. Car les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) et leurs nombreux affidés ont tous, de concert, pris de véritables mesures de censure généralisée. Ainsi, Facebook, Instagram et les autres réseaux sociaux les plus populaires ont embrayé le pas pris par l’entreprise de Jack Dorsey. Il serait, dès lors, possible de se dire qu’il suffit simplement de changer de réseau social pour continuer à s’exprimer par d’autres voies et qu’après tout, Twitter étant une entreprise privée, elle fait bien ce qu’elle veut selon les conditions d’utilisation qu’elle impose sur son espace.
Mais c’est là qu’on touche au cœur du problème posé par le Golem numérique qui s’est créé ces vingt dernières années. Car si Donald Trump et 200.000 utilisateurs des réseaux sociaux viennent de s’inscrire sur l’application Parler, réputée pour sa politique de non-censure, les GAFAM montrent leur caractère désormais omnipotent et incontournable. Dès que ces transferts massifs d’utilisateurs se sont fait jour, Apple comme Google ont imposé un ultimatum à Parler afin de l’obliger à la même politique de contrôle de l’expression, sous peine de ne plus laisser l’application être téléchargée depuis leurs plates-formes. Ce n’est donc plus seulement les réseaux sociaux en eux-mêmes qui décident de ce qui doit se dire ou non, mais directement les patrons de ces plates-formes dont la quasi-totalité de l’Occident est désormais dépendante. […] » (source BVoltaire)
Virginie Joron, l’auteur de ce bon petit texte que nous avons cité, suggère ensuite que les pays d’Europe se dotent de réseaux sociaux propres.
Mais le problème est que ces pays sont dirigés par des régimes à tendance totalitaire qui ne manqueraient pas de les mettre au pas. Sans parler de l’Union européenne par-dessus.
Même les outils informatiques qui ne dépendent pas de grosses entreprises capitalistes et sont fondées sur un modèle « libre » et non commercial versent dans la tyrannie gauchiste. Parce qu’elles sont infestées de gauchistes. Ainsi, la fondation Mozilla (dont est issu le logiciel de navigation internet Firefox) vient de publier un communiqué ahurissant dans lequel elle approuve la vague de censure et en réclame encore davantage ! En dénonçant une prétendue « suprématie blanche »…
« […] Mais aussi répréhensibles que soient les actions de Donald Trump, l’utilisation généralisée d’Internet pour fomenter la violence et la haine et renforcer la suprématie blanche concerne plus qu’une personnalité. Donald Trump n’est certainement pas le premier homme politique à exploiter l’architecture d’Internet de cette manière, et il ne sera pas le dernier. Nous avons besoin de solutions qui ne commencent pas après des dommages indicibles.
Changer ces dynamiques dangereuses nécessite plus que la simple mise au silence temporaire ou la suppression permanente des mauvais acteurs des plateformes de médias sociaux. […] »
Trump ou mieux, un autre milliardaire encore plus solide face aux attaques de la Gauche, devrait fonder une entreprise d’hébergement et des réseaux sociaux libres (du politiquement correct, pas de tout diffuser bien sûr). A moins qu’une vaste coalition de citoyens ne se lancent, mais c’est plus compliqué, du moins en Europe.