C’est du moins ce que rapporte une étude Opinion-Way : près d’un tiers des 18-24 ans « ressentent de l’antipathie » pour les musulmans, soit dix fois plus que pour les catholiques et les juifs. « Les jeunes seraient ainsi plus virulents que la moyenne générale des 1001 personnes sondées. Ils ne sont que 4% à croire à la tolérance de la religion musulmane et 40% à la trouver sectaire ».
Par ailleurs, près de la moitié des 18-24 ans considèrent que les juifs sont «plus proches d’Israël que de la France». Pour le Figaro qui relate l’information, horrifié, c’est déjà de « l’antisémitisme ».
Environ 43% les définissent comme un « groupe replié sur lui-même ». Enfin, 20% estiment que « leur influence sur la société est trop importante ». Peut-être sont-ce des musulmans qui ont répondu de la sorte ?
Quoiqu’il en soit, croire que les Juifs ont une forte influence sur la société et sont très communautaristes n’est pas, comme l’affirment les médias, le fait d’une poignée de fous haineux…
Le commentateur (professeur de Sciences-Po) interrogé par le quotidien affirme que le rejet de ces religions s’explique par un réflexe laïciste : il est vrai qu’ayant grandi dans une société d’où le catholicisme en crise s’était retiré, les jeunes sont peut-être déconcertés par la façon dont ces deux religions étrangères s’affirment aujourd’hui (polémique sur le mode d’abatage par exemple).
Ou alors, les jeunes seraient plus fins et plus lucides, ce que le sociologue ne peut envisager évidemment…
Ce n’est qu’un sondage certes. Chacun en fera ce qu’il voudra.