« Pour le Mali, je vais prier et implorer la bénédiction d’Allah parce que je suis musulmane. Vous dites Sophie, mais c’est Mariam que vous avez devant vous. »
Cette bonne femme à peine libérée – après un long travail de la France et contre la libération de 200 djihadistes – a dit n’éprouver “aucune colère”.
« Dans un entretien distinct avec l’AFP et Radio France Internationale, elle a dit faire “partie de la famille gaoise” (de la ville malienne de Gao, ndlr) et esquissé une vision dédramatisée de ce qu’avait été sa captivité. Le temps lui a paru “un peu” long, “mais j’ai transformé la détention, si on peut dire, en retraite spirituelle”.
“J’étais dans l’acceptation de ce qui m’arrivait et j’ai pas résisté, et puis voilà je m’en suis sortie”, a-t-elle dit. Cela “se passait bien, l’air était sain, bon (…) Je me suis accrochée, j’ai tenu, j’ai beaucoup prié parce que j’avais beaucoup de temps, je me suis promenée, j’ai bien mangé, j’ai bien bu, de l’eau fraîche hein!”.
Elle s’est gardée de parler de ses geôliers comme de “jihadistes”. “Appelez-les comme vous voulez, moi je dirais que ce sont des groupes d’opposition armés au régime”, a-t-elle dit. Elle a invoqué des accords passés qui n’auraient pas été tenus et qui provoqueraient les hostilités actuelles. » (source)
On ne pouvait la laisser là-bas ?! Et les 200 combattants islamistes en détention ?