Un bel ouvrage soigné et relié, pour une œuvre majeure : « un exposé systématique de la philosophie politique de saint Thomas d’Aquin, livrant sa pensée authentique ».
L’auteur, le dominicain Louis Lachance († 1963) – docteur agrégé de philosophie, maître en théologie, professeur à l’université canadienne – fut un grand connaisseur des écrits du « Docteur Commun » et de ceux d’Aristote.
Cet ouvrage est son maître-livre, incontournable sur les relations entre individu et État.
L’édition de 1948 était devenue introuvable depuis un moment, et ce texte vient de faire l’objet d’une réédition revue et soigneusement présentée.
536 pages, Ed. Quentin Moreau, 48 €. Reliure pleine toile avec jaquette.
On peut l’acheter en ligne ici ou à la boutique parisienne de la Librairie française.
Présentation de l’éditeur :
« l’auteur s’attache à replacer la politique sur le plan moral c’est-à-dire sur le plan de l’agir humain. Ceci est à l’opposé de certaines conceptions qui ne voudraient voir dans la politique d’une métaphysique ou qu’une physique sociale.
L’Etat doit être à la poursuite du bien commun, bien commun qui doit correspondre véritablement aux aspirations et aux exigences de la nature humaine.
L’Etat travaille donc à la poursuite d’un véritable humanisme.
Ce bien humain, quel est-il ? L’auteur entreprend une vaste enquête pour nous le faire (re)découvrir en compagnie de saint Thomas d’Aquin.
Le père Lachance se refuse d’entrer dans une distinction abusive entre individu et personne, qui dénature toute la perspective de la vie politique et humaine. L’Etat n’est pas au service de la personne. Au contraire la personne est sub-ordonnée à l’Etat.
C’est dans la vie sociale que l’homme trouve sa perfection et rien ne peut faire disparaître la dimension politique de sa vie morale. »