Dans la crise qui commence seulement pour la France, les gros prennent acte du scénario qui s’esquisse. A titre d’exemple, Pinault vend la Fnac et Le Redoute, « deux enseignes, explique Le Monde, qui ciblent tout particulièrement la classe moyenne« . Et où veut se recentrer Pinault ? Sur le luxe.
On connaît l’adage : en période de grosse crise, les gros maigrissent et la classe moyenne rejoint les plus pauvres, entretenus par différentes aides pour préserver la paix sociale.
Il est évident que le groupe de têtes de Pinault connaît le programme d’austérité préparé depuis plus de deux ans au sein de certaines officines et que N. Sarkozy ne pouvait décemment pas mettre en œuvre. Cela passe si bien avec « le changement » et des hommes dits de gauche. Quant aux syndicats, ils ne diront rien parce que leurs dirigeants n’ont pas de pouvoir, contrairement à ce que serinent les plus grimaçants d’entre eux. N’en trouve t-on point présents lors de certaines réunions du Groupe Bilderberg, tout près du grand capital… ? N’oublions pas que lors de la Commune, l’hôtel particulier des Rothschild était gardé par des communistes.
Donc entre les fossoyeurs de la crise du capitalisme et les tenants de la révolution communiste, il y a plus que des ponts de jonction évidents et si riche d’instruction sur la manière de décrypter l’histoire. Connaissant cette finance anonyme et vagabonde, Balzac dira: « Il y a deux histoires : l’histoire officielle, menteuse, puis l’histoire secrète, où sont les véritables causes des événements ».
Les fossoyeurs de l’opinion ont résumé les compteurs de cette ‘histoire secrète, où sont les véritables causes des événements’ : on les appelle les « complotistes ». Une démarche qui en dit bien long sur la démarche intellectuelle de la plupart de certains et prétendus « beaux esprits ».
Source : LIESI