La République en marche (LREM) a présenté une centaine de propositions dans le cadre du grand débat national, dimanche 10 mars à Chartres (Eure-et-Loir). Et parmi elles, le délégué général du parti majoritaire, Stanislas Guerini, a proposé de « travailler un jour supplémentaire » afin de financer les coûts liés à la dépendance des personnes âgées et handicapées. Une mesure qui soulève plusieurs questions.
Cette journée serait similaire au lundi de Pentecôte. Depuis le 30 juin 2004, une loi portée par Jean-Pierre Raffarin (alors Premier ministre) impose aux salariés français de travailler gratuitement un jour par an pour financer « des actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées. » Une mesure prise après la canicule qui avait frappé la France en 2003 et provoqué une surmortalité de près de 15 000 personnes, dont +70% chez les habitants âgés de 75 à 94 ans et +120 % chez les habitants de 95 ans et plus, rappelle Libération.
Source : France Info