Sous le couvert d’un « budget participatif » (pour lequel votent des citoyens), ce projet a été retenu avec d’autres.
« Ainsi parmi les projets lauréats, on retrouve notamment le Drugtruck, un service préventif itinérant d’analyse des drogues pour informer les consommateurs sur la nature des substances, leurs dosages, leurs compositions et les risques. Le coût 80 000 €.
Ce bus qui sillonnera la capitale permettra d’atteindre plus facilement un public jeune ou les fêtards aux abords des boîtes de nuit, des festivals. Ce sera aussi un lieu d’échange, d’information, d’orientation et le cas échéant d’assistance sur les drogues. Un service qui existe déjà à Bruxelles, Amsterdam, Barcelone mais aussi Bordeaux et Montpellier en France… Un spectromètre à infrarouge permet d’analyser les produits et d’alerter ainsi les consommateurs occasionnels ou réguliers des dangers d’une drogue. »
Même le Parisien, qui rapporte ce choix, ne peut s’empêcher de se demander :
« Finalement, le budget participatif ne serait-il pas simplement un moyen de financer des projets qui tiennent à cœur à la mairie via des associations l’air de rien, histoire de s’éviter des débats houleux en Conseil de Paris ? »