Le 13 avril 2015, Marion Maréchal – Le Pen était interrogé dans le Figaro, à propos des élections régionales et en particulier de la présidence de région PACA en cas de victoire frontiste.
« Si je ne suis pas complètement fermée à l’idée d’un ticket – et il appartiendra à Marine Le Pen de trancher et si elle me le demande je le ferai -, en revanche, je n’accepterai pas d’en faire un avec Bruno Gollnisch. » Ce qu’avait suggéré son grand-père, Jean-Marie Le Pen.
Et la jeune femme, député du Vaucluse, de préciser :
« il n’y a aucune attaque personnelle car Bruno Gollnisch est un homme intelligent et d’expérience. Mais ce n’est pas envisageable parce que cela ne me correspond pas, ce serait brouiller les pistes et ce serait incompréhensible politiquement. Qu’on le veuille ou non, en termes d’image, il incarne le Front d’une certaine époque, qui me semble un peu révolue. Du fait de mon jeune âge, j’espère incarner la génération qui vient et le renouveau. Je ne me reconnais pas dans sa ligne, même si je sais que l’on nous met souvent dans le même lot mais c’est un raccourci grossier et faux. Moi, je suis clairement dans le Front national de Marine Le Pen. »
Sur France 3, elle ajoute : « Ça ne me correspond ni humainement, ni politiquement. Ce serait étonnant en terme d’image. »
Malheureusement nous ne saurons pas, semble-t-il, ce qui lui pose précisément problème dans la « ligne Gollnisch » et en quoi exactement elle lui préfère la « ligne Marine », si tant est qu’il y en ait une.
Cela ne rassurera en tout cas pas les frontistes qui voient avec effroi l’abandon, les uns après les autres, des fondamentaux (identité, civilisation, indépendance nationale…) du parti.