Pour certains, c’est une évolution et même une conversion ; selon Matteo Salvini – qui répond au quotidien Il Foglio ce 14 octobre – c’est un rappel : lui et son parti veulent que l’Italie reste dans l’Union européenne, et même dans l’euro.
Une position partagée d’ailleurs désormais par le Rassemblement national en France.
Nous touchons là du doigt la différence entre le simple populisme (foncièrement démocratique et donc glissant vers la démagogie) et le nationalisme (manifestant des convictions fermes, fondées sur un patriotisme intransigeant et une analyse sans concession des problèmes).
Extrait :
« Je le dis une fois pour toutes, et j’espère que personne, à l’intérieur ou en dehors de mon parti, ne soulèvera à nouveau cette question. La Ligue n’a pas en tête la sortie de l’Italie de l’euro ou de l’Union européenne. Je le dis encore mieux, alors les journalistes cesseront de nourrir d’étranges fantasmes : l’euro est irréversible[sic]. Cela ne signifie pas que j’ai changé d’avis sur la façon dont la monnaie unique est née : elle est née mal, dans l’intérêt de quelques-uns et à l’avantage de nombreux. »
Il y a quelques années :