« Suite à une collision avec un vraquier (navire de charge) au large de Shanghai, le pétrolier iranien Sanchi a pris feu et a dérivé pendant près d’une semaine jusqu’à sombrer au large de l’archipel Ryukyu. Le pétrolier avait à son bord un équipage de 32 personnes. Sur ces 32 membres d’équipage, seuls trois corps ont été retrouvés et les autorités chinoises et japonaises ont annoncé qu’il n’y avait « aucun espoir » de retrouver des survivants.
Le Sanchi transportait 136 000 tonnes de condensats, des hydrocarbures légers qui s’apparentent à un pétrole plus léger que sa forme brute. D’après Richard Steiner, spécialiste des marées noires, il s’agit du « plus gros rejet de condensats dans la nature de toute l’histoire du pétrole », si l’on considère que la totalité de la cargaison a été brûlée ou a été déversée dans l’eau.
Pour mesurer l’ampleur de la catastrophe, il est possible de la comparer à celle de l’Exxon Valdez qui s’était échoué en Alaska en 1989 et reste l’une des plus grandes catastrophes pétrolières. À la différence près que la cargaison de l’Exxon Valdez, si elle ne représentait qu’un cinquième de celle du Sanchi, contenait du pétrole brut beaucoup plus toxique.
Les déversements de condensats dans les mers et océans n’ayant jamais dépassé les 1 000 tonnes, il est à ce jour impossible de prédire ou mesurer l’impact réel d’une contamination des eaux par 136 000 tonnes de condensats.
Si le navire a coulé, la mer, quant à elle, continue de brûler en surface. D’après le bureau des affaires maritimes chinois (SOA), il y aurait à ce jour trois larges nappes d’hydrocarbures en feu mesurant jusqu’à 18,2 km de long et qui s’étendent de jour en jour. Les vents et les courants marins devraient pousser ces nappes vers le nord dans les jours à venir. […] »
Source et suite National Geographic
Mondialisme = catastrophe écologique.
Il faut revenir dans le monde à des sociétés de taille humaine.
Ce n’est pas la voiture qu’il faut limiter, ce sont les transports aériens et maritimes qu’il faut rendre exceptionnels, limités au strict nécessaire.