Moi président de la république…

Quand les sondages sont au plus bas, que les échecs électoraux se succèdent, et que le crise bat son plein, Hollande pense trouver la solution en revenant sur ses promesses électorales (nous ne sommes plus à un mensonge prêt me direz-vous !) .

«Moi président de la République je ne serai pas le chef de la majorité, je ne recevrai pas les parlementaires de la majorité à l’Élysée», rétorquait fièrement notre guignolesque futur président à son « rival » quelques jours avant son élection.
Pourtant on pouvait lire ce soir dans Le Parisien :

« François Hollande recevait lundi soir pour un dîner à l’Élysée les chefs des partis de sa majorité, pour tenter de resserrer les rangs de partenaires pas toujours au diapason de l’action gouvernementale, à quelques mois des difficiles échéances électorales de 2014.(…)
A son arrivée, le premier secrétaire du Parti socialiste, Harlem Désir, a salué « une initiative importante du président ». « Quand la gauche est unie, elle réussit, quand elle est divisée, elle s’abîme », a-t-il souligné ajoutant que les municipales de 2014 seraient au menu du dîner.
 »

De quoi a-t-il peur ?

« Pour les municipales, l’entourage de M. Hollande ne cesse de rappeler la nécessité pour la majorité d’aller unie dès le premier tour à ce scrutin à haut risque, notamment face au danger du Front national, qui prospère sur le terreau de la crise.

D’où l’importance de structurer la majorité. Dans cette optique, le président compte aussi sur les communistes qui ne font pas partie de la majorité mais en sont néanmoins alliés. Il recevra d’ailleurs mardi à l’Élysée leur numéro un, Pierre Laurent. »
Tenir ses promesses est un point essentiel du mandat d’Hollande (chacun a pu le constater par son empressement à mettre en place la légalisation d’une pathétique parodie de mariage), oui mai pas toutes ! Mentir peut apparemment s’avérer être un devoir ! Bien oui, sinon comment se défendre face à la menaçante et dangereuse extrême droite ?!

Marie de Remoncourt