Les féministes parlent beaucoup en ce moment des « féminicides » (sic – les meurtres de femmes par leur conjoint ou ex-conjoint) et énoncent beaucoup de chiffres.
Mais avoir enfin des statistiques ethniques serait peut-être un bon moyen d’appréhender mieux le phénomène, non ?!
« Les corps de deux femmes ont été découverts hier dans un quartier tranquille de Montauban. Les deux victimes, âgées de 38 et 18 ans, ont tuées à l’arme blanche et au fusil. Les deux compagnons des victimes, Nouredine, 35 ans et Mehdi, 17 ans, ont été placé en garde à vue. Ils nient leur implication dans ce double crime.
Il est 4h00, jeudi 14 novembre dans le quartier calme de Villebourdon à Montauban, dans le Tarn-et-Garonne, quand Medhi, 17 ans, se précipite, en caleçon, gravement blessé aux mains, chez ses voisins et implore de l’aide.
Il déclare qu’un inconnu est dans le pavillon de sa mère Emilie, agent immobilier de 38 ans, et qu’il a assassiné celle-ci. Il déclare en outre que l’homme est à l’étage avec sa petite amie Laura, 18 ans qui serait en danger.
Les forces de l’ordre et les secours, alertés par le jeune homme, se transportent sur les lieux. Ils découvrent dans la pièce principale le corps de la mère, tuée de nombreux coups de couteau et d’un tir d’arme à feu au niveau du cou.
A l’étage, le corps de la jeune fille, tuée d’un coup de feu en plein cœur est retrouvé par les policiers. Un fusil de chasse et deux douilles percutées seront également découvert non loin des corps au cours des premières constations.
Mehdi, grièvement blessé aux mains, a priori par un tir d’arme à feu, est hospitalisé et opéré avant d’être interrogé par les enquêteurs. Ses déclarations au SRPJ de Montauban sont en contradiction avec les premiers éléments de l’enquête.
Un deuxième homme a été placé dés le début de matinée en garde à vue dans cette affaire. En effet à 5h00, le compagnon de la mère fait irruption, ivre, sur les lieux du crime. Cet homme de 35 ans, prénommé Nouredine, est gérant d’une épicerie de nuit à Montauban.
L’homme entretien une relation houleuse avec Emilie. Il a déjà été condamné pour des violences vis à vis de sa compagne et il est sous le coup d’une mesure d’éloignement, visiblement non respectée, depuis deux ans après l’avoir agressé au couteau.
En garde à vue, après plusieurs heures de dégrisement, il déclarera aux enquêteurs n’être pour rien dans ce double homicide et avoir passé la nuit dans son épicerie avant de boire quelques verres avec des connaissances.
L’enquête diligentée par le parquet de Montauban se poursuit et l’exploitation de divers éléments tels que la vidéosurveillance, la téléphonie et l’autopsie des corps des victimes, devrait permettre de comprendre les circonstances et les mobiles de cet horrible crime. »
Source : La Dépêche/Europe 1 via fl24