« Elle était devenue, malgré elle, la figure des femmes battues. Jacqueline Sauvage est décédée le 23 juillet à son domicile de La Selle-sur-le-Bied (Loiret), a appris le quotidien local « La République du Centre », ce mercredi 29 juillet. »
Les causes de sa mort ne sont pas révélées mais il semblerait qu’il s’agisse d’un suicide.
C’est ce que porte à croire le lamentable tweet de François Hollande (qui parle perfidement de « mort en liberté ») :
Le décès de Jacqueline Sauvage est le rappel douloureux d’un drame conjugal qui avait bouleversé l’opinion publique. Beaucoup de femmes battues s’étaient reconnues en elle.
Aujourd’hui si je suis ému par sa disparition, je sais aussi que Jacqueline Sauvage est décédée en liberté. pic.twitter.com/xOu0ai3XXP— François Hollande (@fhollande) July 29, 2020
En 2012, cette femme avait abattu son mari de 3 balles, lui tirant dans le dos.
Elle a justifié son geste en expliquant avoir été victime de violences conjugales durant son long mariage et de menaces. (voir le détail de l’affaire ici).
Cette chasseuse, connue pour avoir précédemment poursuivi une rivale avec son fusil, n’a jamais évoqué la prétendue violence de son mari pendant des années d’instruction. Ni elle ni ses filles. Ce n’est que le jour du procès que ces allégations ont surgi, sans aucun témoignage ni élément corroborant, raison pour laquelle elle a été condamnée deux fois : les jurés pas plus que les magistrats ne l’ont crue….
Évidemment, elle fut condamnée en justice (en première instance ainsi qu’en appel), pour ce qui est purement et simplement un assassinat. On ne peut plaider la légitime défense quand on abat froidement une personne assise, par derrière.
Mais elle ne fut condamnée qu’à la peine minimale (10 ans de prison). Ce à quoi on pouvait retirer quelques années de remise de peine habituelle. Pas cher l’assassinat…
Mais le comble est que, dans une fièvre « féministe » (c’est-à-dire anti-masculine) créé par des gauchistes minoritaires mais activistes, le catastrophique François Hollande lui-même, alors président de la République, décida de carrément la gracier, piétinant la justice (rendue par le peuple, via un jury, rappelons-le).
Elle fut libérée pour raisons idéologiques : on a ainsi donné aux femmes un véritable « permis de tuer » (les hommes)…
Trouvant que la remise de peine n’arrivait pas assez vite, il va d’abord octroyer en janvier 2016 une grâce présidentielle partielle, réduisant la peine de la condamnée et lui permettant donc de déposer immédiatement une demande de libération anticipée. Mais le tribunal d’application des peines de Melun refuse la remise en liberté conditionnelle en . Alors, le mois suivant, Hollande lui accorde une grâce présidentielle totale et elle est libérée.
Bref, le droit et le fonctionnement de la justice – pourtant très à gauche – ont été bafoués par le président de la République lui-même, qui donnait rétrospectivement à Jacqueline Sauvage, et immédiatement à beaucoup d’autres femmes, le droit d’assassiner un homme assis et dans le dos.