Ce mercredi 13 juin est décédé Roger Garaudy.
Né en 1913, il fut un homme politique, philosophe marxiste et écrivain.
Il fut une figure importante du Parti communiste français (un théoricien même), dont il fut exclu en 1970 pour s’être rapproché de l’extrême-gauche autogestionnaire à partir de 1968.
Il se convertit par la suite brièvement au catholicisme moderniste, avant de tomber dans l’islam.
À partir de 1996, il a fait parler de lui, car après avoir étudié la question, il avait fait part publiquement et courageusement de son incrédulité devant la version officielle de l’histoire de la Seconde guerre mondiale, et notamment la « Shoah ».
Son révisionnisme l’avait fait condamner par notre belle démocratie pour « contestation de crimes contre l’humanité », « diffamation raciale » et « incitation à la haine raciale » (sic).
Ses deux ouvrages les plus connus sont certainement Les mythes fondateurs de la politique israélienne (dispo ici) et Le procès de la liberté (dispo ici), coécrit avec Jacques Vergès.