Les infirmiers du CHU de Nantes sont consternés. Depuis plusieurs années ils préviennent leur hiérarchie de l’ampleur du trafic de stupéfiant qui se déroule sous leurs fenêtres, dans le parc de l’hôpital Saint-Jacques. A bout, les membres de la CFDT ont décidé de rendre l’affaire publique jeudi.
Les dealers « ont des cachettes dans le parc », relate une infirmière auprès de Ouest-France. « C’est récurrent. Tout le monde fait son petit trafic. Des dizaines d’années qu’on en parle! », critiquent d’autres soignants. Souvent, les clients de ces revendeurs sont des malades de l’hôpital, du service de psychiatrie ou de rééducation fonctionnelle, voire d’anciens patients.