Scandale ! Alors qu’il est interdit en France de faire un lien entre immigration et délinquance, de publier des statistiques ethniques, de déposer un morceau de cochon dans une boîte aux lettre ou d’appeler au boycott contre Israël, les allogènes subventionnés grassement par nos impôts peuvent peuvent cracher sans crainte sur nos symboles nationaux. Ce jugement est une nouvelle preuve de la partialité de la « justice » ultra-politisée de notre pays. Car si « niquer la France » participe à un « débat d’intérêt général », que penser du lien entre immigration et délinquance ou entre immigration et terrorisme ?
Trouvé sur le Parisien : Saïdou, de son vrai nom Saïd Zouggagh, et le sociologue Saïd Bouamama avaient conjointement publié en 2010 un livre et un CD au titre commun, « Nique la France », initiative née de leur mécontentement face au climat de l’époque, symbolisé par l’existence entre 2007 et 2010 du ministère de l’Identité nationale.
L’Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne (Agrif) avait engagé des poursuites contre de nombreux passages de la chanson pour injure à caractère racial et provocation à la discrimination envers les « Français de souche ».
« Ce que j’en pense, de leur identité nationale, de leur Marianne, de leur drapeau et de leur hymne à deux balles – Je vais pas te faire un dessin, ça risque d’être indécent, de voir comment je me torche avec leur symbole écœurant », disait notamment la chanson.
Les poursuites avaient d’abord échoué, le tribunal correctionnel de Paris comme la cour d’appel jugeant que les « Français de souche » ne constituent pas un groupe de personnes au sens de la loi.
Mais la Cour de cassation, saisie par l’Agrif, avait estimé en 2017 que les propos poursuivis désignent, à travers les références aux symboles de la République, les « personnes appartenant à la nation française ».
Le rappeur avait donc été rejugé, au civil uniquement, devant la cour d’appel de Lyon. Celle-ci l’avait condamné en janvier à un euro de dommages et intérêts ainsi qu’à payer des frais de justice à l’Agrif. Il avait formé un pourvoi en cassation. C’est cette condamnation que la Cour de cassation a annulée mardi, sans ordonner la tenue d’un nouveau procès.
Les hauts magistrats ont notamment estimé que les propos « outranciers, injustes ou vulgaires […] entendent dénoncer le racisme prêté à la société française, qu’elle aurait hérité de son passé colonialiste, et s’inscrivent à ce titre dans le contexte d’un débat d’intérêt général », et qu’ils « n’excèdent pas les limites de la liberté d’expression ».