A grands renforts de publicité, cette superproduction hollywoodienne a été réalisée Darren Aronofsky (qui a écrit le scénario avec un certain Ari Handel), et fait tourner quelques stars comme Russell Crowe, Jennifer Connelly, Emma Watson…
Fier de son film, l’acteur principal Russel Crowe a osé déclarer : « Beaucoup de gens pensent qu’ils connaissent l’histoire de Noé, mais ce ne sont que de vagues souvenirs de catéchisme, pas ce que la Bible dit vraiment » ! Il est pourtant impossible d’avoir lu la Bible et de faire une telle déclaration concernant le film Noé. Son réalisateur, lui, s’affirmant athée, a déclaré que « c’était le film biblique le moins biblique jamais réalisé ».
Non seulement ce film ne concorde absolument pas avec ce que dit la Bible, mais il fait passer un message terrible sur :
Dieu :
Dieu est présenté comme un être sombre, froid, absent, mais surtout injuste et méchant. Jamais le nom de Dieu n’est cité. On parle seulement du « créateur ». Dans ce film, le « créateur » veut se débarrasser de l’homme pour le seul péché de nuire à l’environnement !
Non pas parce que « la méchanceté de l’homme était grande sur la terre » (Genèse 6:5), ce en vue de préserver les générations à venir du mal et d’espérer un monde meilleur.
Noé :
Noé est présenté de la même façon. Puis au fur et à mesure du film, il devient de plus en plus étrange et méchant, et on lui découvre le désir de tuer des bébés à la sortie du ventre de leur mère :
« si c’est une fille, quand elle sortira du ventre de sa mère, je prendrai mon couteau, et je la tuerai » (parlant dans le film de la grossesse de sa belle-fille).
Une ignominie infligée à la mémoire du vénérable et saint patriarche.
Il dira également : « Je ne fais pas ce que je veux, mais ce que je dois faire (prétendant ainsi que c’était la volonté de Dieu de tuer tous les nouveaux-nés filles, afin qu’aucun homme ne subsiste sur la terre) ».
Dans le film, aux yeux de Noé, la mission divine que Dieu lui a confiée est de sauver les animaux qui sont des êtes innocents, contrairement à l’homme…
Les démons :
Dans ce film, ce n’est pas vraiment Noé qui construit l’arche, mais plutôt DES ANGES DÉCHUS, qui sont représentés par des monstres de pierre. En aidant Noé à construire l’arche, ils essaient de gagner leur salut. En le faisant, Dieu les rappelle à lui et les sauve et ils deviennent à nouveau des êtres de lumière.
Un ange déchu raconte leur histoire : Dieu les a chassés du ciel, et ils ont été projetés sur terre (ce que nous dit Esaïe 14, Ézéchiel 28 et l’Apocalypse). Le film raconte qu’en tombant sur terre, ils sont devenus des monstres de pierre hideux (mais leur cœur est toujours pur !!). Ensuite Dieu les aurait chassés du jardin et ils ne comprennent pas pourquoi car ils étaient dans le jardin POUR AIDER les hommes ! Mais les hommes ont été méchants avec eux. Finalement, Noé va recevoir leur soutien pour la construction de l’arche. Les démons ne comprennent pas pourquoi Dieu a été si méchant avec eux et pourquoi, alors qu’ils sont bons et voulaient aider les gens, Dieu ne leur a pas accordé le salut…
Bref, à croire que ce film est véritablement d’inspiration satanique !
La famille de Noé :
La famille de Noé pourrait être assez bien présentée, sauf que tout le film tourne autour de l’injustice et de la méchanceté de Dieu, qui n’aurait pas donné de femmes aux deux plus jeunes garçons de Noé. OR, la BIBLE EST CLAIRE :
« Ce même jour entrèrent dans l’arche Noé, Sem, Cham et Japhet, fils de Noé, la femme de Noé et les trois femmes de ses fils avec eux » (Genèse 7 : 13)
Sauf que dans le film, l’un des garçons, Cham, est en colère contre Noé car Dieu ne veut pas lui donner de femme et il est condamné à vivre seul. Il va donc chercher une femme parmi ses concitoyens, et alors qu’il essaie de la ramener, Noé, récupérant son fils, et laissant derrière lui cette jeune femme, la laisse se faire tuer par le peuple (piétinée).
La pensée principale du film :
Le film tourne autour de cette pensée :
En entrant dans l’arche, Noé croit que Dieu veut éradiquer l’humanité entière et qu’il veut sauver les animaux. Alors la terre deviendrait ce qu’elle était avant que l’homme n’existe, et Dieu serait satisfait. Noé veut donc tuer les potentiels bébé filles qui naîtraient de son fils ainé. A partir de ce moment, il devient comme un fou sur une île déserte (sauf que l’île ici, c’est l’arche).
Il y aurait encore beaucoup à dire, mais sachez-le, l’inspiration de ce film est purement diabolique, et transmet un message d’hostilité à Dieu aux gens, présentant Noé comme celui qui a choisi que la vie continue sur terre, Dieu voulant la détruire totalement.
À la fin du film, Noé choisit l’amour, convaincu par sa belle-fille (de qui il a voulu tuer ses bébés), mais le film laisse sous-entendre que Dieu, lui, n’a jamais changé d’avis et veut la mort de tous. Ce serait donc grâce à Noé que les hommes existent encore aujourd’hui, contrairement à la volonté de Dieu ! Or Dieu leur dit après le déluge :
« Dieu bénit Noé et ses fils, et leur dit : Soyez féconds, multipliez-vous, et remplissez la terre. » (Genèse 9 : 1)
En gros, chaque personne qui regardera ce film se rangera automatiquement, ni du côté de Dieu, ni du côté de Noé, ni du côté des méchants (les concitoyens de Noé, des barbares), mais du côté de la famille de Noé qui ne comprend, ni Dieu, ni Noé. Finalement, les gens resteront les mêmes, et s’enracineront encore plus à la sortie de ce film dans leur colère contre Dieu.
La Bible affirme pourtant « Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. » (1 Jean 4 : 8)
Si vous avez vu ce film, sachez-le, l’image qu’on a montrée de Dieu est fausse. Dieu est amour et il désire plus que tout que vous puissiez être réconcilié avec Lui. Le péché nous a séparés de Dieu, mais un seul acte de justice, Jésus-Christ qui est mort pour nos péchés, nous pardonne entièrement et change le cours de notre vie, si nous venons à lui, demandant pardon pour nos péchés. Il nous assure la vie éternelle.
« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3 : 16)
D’après un article de Jérémy Sourdril