Le Parlement européen a refusé mercredi d’autoriser l’usage, en tant qu’additif alimentaire, d’une «colle» permettant d’agglomérer des morceaux de viande pour reconstituer des produits carnés, infligeant un camouflet à la Commission. Concrètement, cela concerne les produits de «viande reconstituée» qui sont composés de petits morceaux de viande, comme dans les nuggets par exemple.
Par 370 voix contre 262, soit une voix de plus que la majorité nécessaire, les eurodéputés réunis en session plénière à Strasbourg ont rejeté une proposition de l’exécutif européen d’autoriser la thrombine, une enzyme d’origine bovine ou porcine, dans la fabrication de produits carnés.
Juste avant le vote, le commissaire chargé de la Santé, John Dalli, avait argumenté que l’autorisation de cette «colle» ne visait qu’à «clarifier la situation»: la Commission souhaitait que la présence de l’enzyme soit obligatoirement mentionnée sur l’étiquette des produits carnés concernés.
Un «élément d’aide à la fabrication»
Elle voulait de plus harmoniser les législations nationales, la thrombine étant déjà autorisée dans certains Etats membres comme «élément d’aide à la fabrication» et non comme «additif alimentaire».
En outre, avait fait valoir John Dalli, la thrombine aurait permis de mettre sur le marché des produits carnés «moins chers», puisqu’issus de morceaux de viande bas de gamme, ce qui en définitive aurait été «à l’avantage des consommateurs les moins aisés»
Mais les eurodéputés ne l’ont pas entendu de cette oreille. «Un steak est un steak, un jambon est un jambon», a martelé le social-démocrate allemand Jo Leinen.
Lors d’une rencontre avec la presse, l’écologiste français José Bové avait de son côté fustigé une «tromperie sur la marchandise» et une tentative d’«arnaquer le consommateur».
La résolution adoptée mercredi précise d’ailleurs que «le risque d’induire le consommateur en erreur (aurait été) évident» en cas d’autorisation de la thrombine. De plus, son innocuité pour la santé du consommateur n’a pas suffisamment été démontrée, notamment en raison du risque accru de contamination des produits par des bactéries.
Source (Merci à Sylvain)
L’utilisation de tous ces additifs alimentaires permet aux entreprises de l’agroalimentaire de réduire continuellement la qualité de la matière première. Grâce à ce genre d’entourloupe chimique, elles arrivent à falsifier n’importe quelles matières premières. Toute leurs poudres de perlimpinpin permettent de transformer une matière première de cinquième zone, la plupart du temps acheter au rabais dans les pays du tiers monde, en un conglomérat que les pauvres gens s’empressent d’acheter, alléchés par les prix ultras compétitifs. Ces aditifs ne change rien à la nature du produit ; seulement l’aspect du produit finit est rendu tout à fait acceptable, voir attirant pour un œil plus intéressé par le prix que par la composition. Il s’agit ni plus ni moins que d’un empoisonnement, pour lequel les gens sont volontaires à l’insu de leur plein gré.
En bouffe comme en politique, seul l’aspect compte ; même si la matière première n’est pas présentable. Le tout c’est de soigner la présentation !!
Pour une fois que le parlement Européen fait de bonne chose…
C’est pas faux …
En tout cas moi je veut travailler pour me nourrir pas pour m’empoisonner .