Bilan de la nuit du 31 décembre, soir de réveillon : 1193 véhicules ont été incendiés dont 344 par propagation, sur l’ensemble du territoire national. En outre, trois policiers et quatre gendarmes ont été blessés. C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls.
Une seule interrogation subsiste : doit-on s’habituer à voir brûler, chaque année lors de la nuit du nouvel an, des centaines voire des milliers de voitures sur le sol de France ? S’agit-il d’une fatalité qui justifierait que la capacité d’indignation des français s’estompe avec le temps qui passe et le poids de l’habitude ? Car enfin, ce scandale n’a pas toujours eu lieu la nuit du 31 décembre…et qu’on se le dise, il reste une exception française !
Serait-ce alors le signe d’un lien social qui sombre dans la déliquescence ? Assurément. Et que l’on n’invoque pas la pauvreté de certains « jeunes » pour justifier leurs actes : ce serait les déresponsabiliser. Dans la Creuse, qui est pourtant le département le plus pauvre de France, ces incivilités sont d’ailleurs très rares. Ces événements ne seraient-ils pas davantage liés à la communautarisation de la France, nourrie des vagues d’immigration massive ? Aucun rapport, franchement ?
Pour mémoire, 2009 avait atteint un record avec 1147 voitures brûlées… Record battu !