Le « Council of foreign relations » (CFR) est l’institut créé en 1921, financé par Rockfeller, dont les travaux préfigurent depuis des décennies ce que va être la politique étrangère américaine, gouvernements républicains et démocrates confondus (cf les travaux de Pierre Hillard).
D’après un sondage resté confidentiel, datant de fin 2009, deux experts du CFR sur trois estiment que Washington soutient beaucoup trop Israël, qui ne constituerait pas une priorité stratégique pour l’oncle Sam dans le futur.
Encore plus étonnant, sur la liste des « plus importants partenaires de l’Amérique dans le futur », seul 4% citent l’état juif.
A la question du positionnement dans le conflit sionisto-palestinien, seul un quart prennent fait et cause pour Tel Aviv, les neutres étant de loin les plus nombreux.
Quand on sait que le sondage fut effectué auprès de 642 membres sur cinq milliers et combien pèse le CFR, voilà des informations qui laissent songeur sur l’avenir du fameux axe américano-sioniste.
Source : Faits et Documents, l’excellente lettre confidentielle d’Emmanuel Ratier (BP 254-09, 75424 Paris cedex 09)