Animateur TV et radio, le cosmopolite Marc-Olivier Fogiel est dans tous les gros médias pour se vanter d’avoir contourné la loi française, en allant acheter deux enfants (conçus par « GPA ») aux Etats-Unis pour jouer à la famille avec son « ami ». Après les propos choquants – maquillés de pseudo bons sentiments dégoulinants -, c’est au tour des photos effrayantes – prises dans l’herbe fleurie…
Ce prétendu « droit au bonheur » est un slogan inepte et vide de sens. Avec le même « raisonnement », on peut promouvoir la légalisation de la zoophilie, de la pédophilie, etc.
Laissons Gabrielle Cluzel en parler :
« […] Sur la dernière couverture de Paris Match, ce titre : « Marc-Olivier Fogiel, ma famille, mon combat, avec François, Mila et Lily, on a droit au bonheur ». Ils sont accroupis dans l’herbe, au jardin du Luxembourg, « après les balançoires », les fillettes sur les genoux de ceux qui se revendiquent leurs pères.
Oui, Marc-Olivier Fogiel, est aussi ici. On se demande, du reste, où il n’est pas ? Cela s’appelle un plan média rondement bien mené. Chapeau Maestro ! Bientôt sans doute, le trouverai-je dans Cuisine actuelle (Ma dînette du dimanche soir avec Mila et Lily), Art & Décoration : (Optimiser les espaces dans la chambre de Mila et Lily), Mon Jardin & ma maison (Planter des tulipes pour le printemps avec Mila et Lily), Santé Magazine : (Comment prévenir les rhumes de la rentrée de Mila et Lily ?), Picsou Magazine (le journal préféré de Mila et Lily)… qui résisterait à ce pilonnage de l’émotion ?
Le seul journal où il n’est pas, enfin je veux dire où la GPA n’est pas, car évidemment, c’est pour elle et rien que pour elle que l’on fait cela, c’est… le Journal officiel. Parce que figurez-vous que Marc-Olivier Fogiel, en dépit des apparences, ne détenant pas le pouvoir législatif entre ses mains, l’affaire n’est pas encore pliée. Ce n’est qu’une question de temps, peut-être, mais ce n’est pas encore fait.
C’est un détail qui n’a semble-t-il pas effleuré les rédactions qui en font, de facto, la promotion.
Son droit à lui n’est pas le droit français mais le « droit au bonheur ».
Un essai récent a fait grand bruit, il s’appelle Happycratie, mais parle en fait d’happyctature. Les auteurs, Edgar Cabanas, docteur en psychologie, et Eva Illouz, sociologue, y dénoncent ce « pouvoir par l’injonction au bonheur ». Le bien être désormais supplante le bien faire. Et tant pis si son propre bonheur fait le malheur des autres. »
Source : BVoltaire